La contrescarpe

Catherine Sanejouand

informations

● TITRE D'ORIGINE : /
● DATE DE PARUTION : 2004
● NOMBRE DE PAGES : 134
● ÉDITION DE TON LIVRE : Thierry Magnierv
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Un matin, au petit déjeuner, Coline décide de se taire, de ne plus ouvrir la bouche.
C'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour briser le silence de ses parents. Car, avant sa naissance, il y a eu une autre fille, Violaine, belle, intelligente, vive, bonne élève... Elle est morte accidentellement. Et Coline est née, avec l'impression d'être incapable d'égaler une sœur aînée qu'elle n'a jamais connue. Quel est ce secret au sujet de la mort de Violaine ? Quel rôle a joué Anne, la sœur cadette de sa mère ? Et pourquoi ne se voient-elles plus ?...
Autant de questions dont Coline exige les réponses, à sa manière.
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non

© aurélie

Ton avis

● RÉSUMÉ PERSONNEL : /
● LE LIVRE EN UN MOT : Magnifique
● UNE CITATION : /
● UNE NOTE SUR 10 : Se faire entendre par son silence, c’est la manière que Coline a trouvé pour exprimer sa souffrance intérieure dans La Contrescarpe de Catherine Sanejouand. Fille cadette, ses parents ne se sont jamais remis de la mort de Violaine, une fille exemplaire que Coline se sent incapable d’égaler.

La Contrescarpe est un petit roman de 134 pages des éditions Thierry Magnier, écrit par Catherine Sanejouand. Nous nous retrouvons à Véroble, près de Lyon, en compagnie de Coline, une jeune fille de onze ans au début du livre, qui vient d’entrer en sixième. Le courant passe très mal avec sa mère, qui ne s’est jamais remise de la mort de son aînée et qui ne comprend pas sa cadette. Au départ, elle nous apparaît vraiment névrosée, limite folle. Elle se comporte de manière aberrante avec sa fille, faisant des réflexions blessantes. Le père est un peu en retrait, on entend peu parler de lui. Le roman est en effet centré sur la relation mère/fille et la famille maternelle.

Ce roman est écrit simplement, du point de vue d’une enfant de onze ans puisque le narrateur est interne (« je » de Coline.) La vision de la jeune fille est relativement simpliste et certaines de ses réflexions prêtent parfois à sourire. Le texte comporte très peu de dialogues, ce qui est dans la logique des choses, puisque c’est le silence de Coline qui est raconté. Il n’y a pas vraiment de suspense, sinon une interrogation majeure : « Que s’est-il passé entre Anne et Hélène ? » (Hélène est la mère de Coline et Anne est la sœur d’Hélène.) Mais pas de coup de théâtre, pas vraiment d’intrigue. C’est un roman qui se lit très rapidement, en moins d’une heure, et qui nous absorbe. Il n’est pas autobiographique, mais l’auteur se base sur des vécus de différentes personnes qu’elle connaît.

Ce livre est gorgé d’émotion et c’est une lecture très agréable. On tourne les pages s’en même s’en rendre compte et je le recommande grandement aux personnes qui aiment les histoires traitant d’aspects psychologiques et de secrets de famille.
● TON AVIS : XXX
● À QUI LE CONSEILLES-TU ? A ceux qui aiment les livres traitant de faits psychologiques, surtout et à ceux qui aiment les secrets de famille