Auprès de Moi Toujours

Auprès de moi toujours

Kazuo Ishiguro

informations
● TITRE D'ORIGINE : (si étranger) Never Let Me Go
● DATE DE PARUTION : 2006
● NOMBRE DE PAGES :441
● ÉDITION DE TON LIVRE : Les 2 Terres
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes. Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser. Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'œuvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles.
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non

© aurélie

Ton avis

● LE LIVRE EN UN MOT : Déstabilisant
● UNE NOTE SUR 10 : 8/10
● TON AVIS : Une lecture pour le moins étonnante, dur de donner un avis...
Il n'y a pas d'action, rien de surprenant, une lecture qui coule, des éléments qui nous apparaissent peu à peu, mais pas de grand boum ! Kathy est une "accompagnante" et va nous rapporter son enfance dans son pensionnat, quelque peu particulier... C'est un peu le fouillis dans son cerveau, mais cela ne nous embrouille pas, nous apprendrons alors qu'elle est la nature de ce pensionnat un peu plus tard. Une lecture légère, mais qui pour les lecteurs le souhaitant, peut devenir une lecture très profonde!
Ce roman d'anticipation trop réaliste, fait véritablement froid dans le dos.
● À QUI LE CONSEILLES-TU ?Aux lecteurs philosophique, ou bien à ceux qui ne veulent pas réfléchir.

Invité

Je n'ai pas accroché. J'ai arrêté au bout d'une centaine de pages.

Je suis en train de le lire et ça coule tout seul comme tu dis Livresse ! Je ne m'arrête plus ! D'ailleurs je vais aller me coucher (il serait temps) et le bouquiner un peu ! Je vous donne mon avis très vite !
Je l'ai acheté car je suis curieuse de voir le film qui sortira bientôt. Par contre je trouve que le titre français donne une image trop "sentimentale" et "romantique" à l'histoire.
J'aime bien que Ruth soit la narratrice, c'est intéressant que sa mémoire s'embrouille un peu, justement parce que ça la rend plus attachante. Je trouve qu'il est plus facile de s'attacher à un personnage quand le narrateur est omniscient.
Quand le narrateur raconte on a tendance à s'attacher aux personnes autour de lui, mais là ce n'est pas le cas car c'est hésitation, changement de sujets (mais tout est bizarrement très clair et simple !) la rende plus proche de nous.

(whoo et j'en suis qu'à un tiers !)

Ton avis

● LE LIVRE EN UN MOT : Abandon
● UNE NOTE SUR 10 : Aucune pour cause d'abandon
● TON AVIS : Soyons honnête, j'ai été échaudée par Les Vestiges du Jour du même auteur. Lu en Mai 2011, je me souviens que Kazuo Ishiguro nous avait emmené chez l'aristocratie anglaise où je m'étais terriblement ennuyée ; nombreuses longueurs, sujet qui ne me passionnait pas vraiment, langage allant trop bien avec la société dans laquelle nous étions plongé (comprenez : très emprunté)...
Bref, j'avais lu ce livre car il faisait partie d'une liste qu'un prof de littérature nous avait donné. Nous devions en lire au moins deux pour le partiel. J'en ai lu plus... Il y a eu beaucoup de titres très appréciés et des déceptions...
Autant vous dire que je ne voulais pas lire Auprès de moi pour toujours mais ce titre a continué à me trotter dans la tête. Il faut dire que le titre original Never let me go (qui signifie littéralement : Ne me laisse jamais partir) me faisait de l’œil. Le résumé ? Il m'a décontenancée. Nous n'avons pas vraiment le sujet (enfin... les sujets. Et ils sont nombreux !).
Je l'ai croisé à la médiathèque et ai fini par l'emprunter. Ce n'est pas une surprise : je suis très loin du coup de cœur puisque j'ai abandonné à la moitié du livre, à peu près.

Kathy est "accompagnante" auprès de "donneur" et ce, depuis de nombreuses années. C'est visiblement inhabituel. Lors de ses trajets en voitures, là voilà qui revient sur les années où elle a été élève à Hailsham puis aux Cottages, avec ses amis Ruth et Tommy. Elle se rend compte combien ils étaient protégés durant ces années dans cette école perdue au cœur de la campagne anglaise.

Les personnages principaux sont trèèèèèèès bizarres et je ne les ai pas aimés. Ils trouvent leurs vies tout à fait normales... et je n'ai cessé de me demander pourquoi ils acceptaient tout cela. Kathy est naïve. Ruth, une profiteuse égoïste... et Tommy m'a laissée perplexe. Il a un souci de personnalité, ce garçon, ce n'est pas possible autrement.
Tous trois ont des relations compliquées et cela m'a lassée. Il faut reconnaître que ces - disputes -réconciliations finissent pour nous faire tourner en rond.

On suit donc l'enfance de Kathy.... et c'est tout. Ses anecdotes ne sont pas très palpitantes mais l'on devine vite qu'un autre sujet va émerger au cours de l'histoire.

Ce sujet est très perturbant et c'est ce qui m'a encouragée à fermer ce livre. Ce monde où le clonage humain serait légal m'a mise hors de moi d'autant que des écoles seraient créées spécialement pour ces clones donneurs d'organes.
Malgré les termes flous ("accompagnant", "donneur", "gardien"...), j'ai vite deviné les tenants et les aboutissants.
Le style de Kazuo Ishiguro est assez particulier. Certaines scènes semblent être de longues contemplations propres à l'écriture japonaise. D'autres paraissent plus occidentales.
De plus, l'utilisation du passé simple rend la narration légèrement désuète mais cela m'a fait sourire. Ouf ! Toute la langue ne se perd pas !

Comme dit au début de ma chronique, le style du romancier dans Les Vestiges du Jour est ampoulé tandis que dans Auprès de moi pour toujours l'écriture est plus moderne, plus fluide...

Ce roman d'anticipation trop réaliste, fait véritablement froid dans le dos.
● À QUI LE CONSEILLES-TU ? Je n'ose pas le conseiller tant le thème est dérangeant, perturbant.