J'ai détesté ce livre, pourtant il m'en faut beaucoup pour ne pas aimer un livre... j'ai trouvé cela ennuyant...

Je suis en train de le lire et pour le moment, j'aime bien.

J'ai plutôt apprécié Madame Bovary !

Encore un classique que je dois découvrir mais je ne suis pas très tentée en même temps... À voir !

Bien qu'il soit un grand livre de la littérature, je n'ai pas du tout aimé ce livre, l'histoire est beaucoup trop plate à mon goût, il y a beaucoup trop de descriptions.

Beaucoup de descriptions, il est vrai, et je ne suis pourtant pas fan de descriptions, mais moi, j'ai vraiment bien aimé ce livre. Il est distrayant et assez drôle par moments. Cette Emma est vraiment un peu spéciale et l'écriture est simplement exceptionnelle. Je ne suis pas tellement fan de Flaubert, mais là, j'ai tout de même bien aimé, mais ça reste trop descriptif, je dois bien l'avouer.

Mme Bovary... ARGH !! Quelle horreur. Obligée de lire quatre chapitres par jour pour le finir en temps en en heure...
Je hais ce personnage. Elle est égoïste (tout comme Jeanne dans Une Vie mais là, ça paraît plus, parce qu'elle se fiche des autres mais ... Vraiment quoi !!) elle est d'une lâcheté (à mon sens) ... Elle a une vie tout à fait convenable, mais elle ne sait pas la vivre (du pur Bovarisme quoi, on s'en doute ^^'). Elle vit dans le passé ... Cette soirée chez les aristos l'aura menée à sa perte.
Le perso que j'ai le plus aimé, c'est la petite Berthe, même si on la voit peu. C'est le personnage le plus à plaindre d'après moi. Toujours en train de subir le pêle-mêle des affections de sa mère  ( vous voyez ce que je veux dire ?).
Son innocence qui l'empêche de souffrir trop.

Enfin, c'est mon avis, je suis pas très éclairée, je fais peut-être un raisonnement complètement faux !

C'est ton avis et, moi qui ai aimé ce livre, ne suis pas totalement contre. ^^ Je pense que Mme Bovary souffrait d'une dépression. C'est vrai qu'elle était égoïste, mais elle ne le faisait pas exprès. Elle ne savait pas profiter de la vie, comme beaucoup de gens à vrai dire.

Oui, c'est vrai qu'on est tous un peu pareils. ^^
Non, mais des fois, je peux m'emporter aussi...
Oui, après, chacun son avis. ^^

Je vais le commencer ce soir ! Je verrai bien ! J'avoue j'ai un peu peur de le commencer, moi et les classiques ça fait deux... ça m'a toujours rebutée, mais là, je me suis décidée à m'y mettre !

Une de mes pires expériences de lycéenne...

Je n'ai pas du tout aimé ce livre. L'histoire est intéressante cela dit, mais ce doit être dans la façon d'écrire je suppose, trop de descriptions peut-être ? Pas assez d'action ? Je ne sais pas. Faut dire que les livres classiques en général, je n'aime pas trop, mais là, je me suis endormie quand je l'ai lu...

Comme beaucoup, je n'ai pas aimé ce classique. Trop lent, et cette Emma, grr, je ne la supportais pas. Pour que j'aime un roman, il faut que je puisse m'attacher un minimum aux personnages, ici, c'était mission impossible.

Je n'ai pas apprécié ce livre non plus. Flaubert écrit super bien, j'aime beaucoup sa plume, mais alors, c'est long. Trop de descriptions, on a l'impression de marcher dans la semoule. C'est un manque de mouvements, manque d'action qui m'ont lassée ^^
Peut-être aussi que ce genre de roman ne m'intéresse pas. Peut être ^^

Je suis passé dessus à l'oral de français et il faut avouer qu'il m'a porté bonheur. Dans tout les cas, j'ai trouvé que, malgré quelques longueurs, c'est un très bon livre et personne ne peut nier l'énorme travail fourni par l'auteur pour en arriver à ce résultat de malade qui est totalement vraisemblable

Toujours dans ma PAL, je vois que les avis sont très mitigés, ça fait peur. ^^

Note : 7/10.

Au lycée, j'avais dû lire en lecture complémentaire L’Éducation sentimentale et j’avais eu un très mauvais souvenir de l’auteur. J’avais trouvé l'histoire extrêmement chiante et sans intérêt. Il continue de trôner dans ma bibliothèque et je ne l’ai jamais terminé. Chose amusante, ce livre, pourtant acheté neuf, vieillit très mal par rapport à d’autres : le papier est déjà tout jaune, dois-je y voir un signe ? Bref, depuis, le nom de Flaubert était pour moi synonyme d’ennui. Il faut dire aussi qu’à l’époque je ne m’intéressais pas du tout à la littérature et je ne lisais même pas deux livres dans l’année. J’étais, pour ainsi dire, d’autant plus incapable d’être touchée par son style.

Je me suis donc armée de courage pour dépasser mes préjugés sur Flaubert et j'ai lu Madame Bovary en 5 jours. Lorsque j’ai refermé le livre, j’ai été incapable de savoir s’il m’avait plu ou pas. Cependant au fil des jours j’ai beaucoup cogité et je peux maintenant affirmer que oui, j’aime ce bouquin.

Emma Bovary c’est l’histoire d’une jeune fille qui se marie avec Charles Bovary, jeune médecin et qui s’installent dans une ville moyenne de province. Malheureusement Emma s’ennuie très vite de son mariage. Elle n’est pas heureuse et ne rêve que de Paris et de la grande société. Elle va alors croiser le chemin de Rodolphe et Léon et cédera à ses désirs.

À défaut d’une histoire palpitante, Flaubert a écrit un grand personnage avec Emma. C’est le personnage romanesque par excellence, une incarnation parfaite du spleen et, par-dessus tout, une éternelle insatisfaite. Elle souffre d’insatisfaction sentimentale : elle s’ennuie de son mariage mais arrive aussi à se lasser de ses amants. Sa place dans la société ne la satisfait pas non plus. Née paysanne, elle devient une bourgeoise exigeante et rêve d’aristocratie : le bal organisé par le Vicomte la hantera toute sa vie. Malgré l’amour qu’elle porte à son père paysan, elle oublie vite d’où elle vient et méprise chaque personne lui étant socialement inférieure, ce qui la rend finalement beaucoup plus pathétique qu’eux. Le livre décrit aussi la condition féminine dans la société du XIXème siècle et l’auteur rappelle plusieurs fois le malheur des femmes de ne pas pouvoir jouir d’autant de libertés que les hommes. Emma vit donc en partie par procuration et cela explique pourquoi elle place en Charles des espoirs de devenir un grand chirurgien. Chose qui n'arrivera pas : il se contentera de rester qu’un petit médecin. Monsieur Bovary est un honnête homme, humble et très naïf, ce qui amène à des situations cocasses où il lui arrive de pousser sa femme dans les bras de ses amants. Charles Bovary est décrit comme un personnage médiocre. Cela commence dès le premier chapitre sur son enfance et ses études pas spécialement brillantes. Emma exècre son mari, il la dégoûte et lui reproche sans cesse son manque d’ambition. Mais Charles est fou d’Emma et est prêt à tout pour qu’elle soit heureuse.

Les personnages qui entourent les Bovary ne sont pas plus attachants : on compte parmi eux un pharmacien opportuniste qui n’arrive pas à fermer son claque-merde, Léon, un jeune clerc qui prend la fuite lorsqu’Emma évoque ses problèmes d’argent, Rodolphe un Dom Juan version Leader Price et Mr Lheureux un commerçant véreux.

On se rend vite compte que Madame Bovary n’est pas du tout une histoire d’amour. Tous ces affreux personnages ne servent qu’à montrer les travers de cette société du Second Empire et qui trouvent encore des résonances dans notre monde actuel. Flaubert dépeint à grands coups de plume l’institution précieuse du mariage. Non, le mariage ne rend pas heureux, il est source de frustrations et pousse au pêché d’adultère (bien qu’à aucun moment Flaubert diabolise l’adultère, entendez cette fin de phrase plutôt sur un ton ironique). L’héroïne est par ailleurs une très mauvaise mère : elle se préoccupe plus de ses amants que de sa fille. La religion n’est pas en reste avec le comportement provocateur du père de Charles et le curé Bournisien plutôt dénoué d’humanité (les joutes verbales entre le curé et le pharmacien sont vraiment excellentes !!). Flaubert dérange totalement l’ordre moral de la société de la deuxième moitié du 19ème siècle et ce n’est pas hasard s’il s’est retrouvé avec un procès aux fesses lorsque son livre est sorti.

Madame Bovary était aussi l’occasion pour moi de (re)découvrir le style de Flaubert. Et je dois dire que celui-ci est d’une finesse incroyable. J’ai beaucoup apprécié la beauté de ses phrases notamment lorsqu’il se met à décrire les états d’âmes d’Emma. L’auteur trouve toujours le mot juste. Un bon roman qui s’inscrit dans la veine du réalisme et qui fait un pied de nez au romantisme.

Conclusion : quasi-absence d’histoire, un peu lent mais la description de la petite bourgeoisie provinciale du 19ème est très authentique et le style de Flaubert est magnifiquement léché

Je l'ai lu une première fois au lycée et j'avais détesté, je n'avais rien compris. Je l'ai relu à l'université et je suis tombée sous le charme. Emma est tellement irritante et touchante à la fois. C'est un très beau roman réaliste, et très triste.