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 Jean de Florette

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AuteurMessage
Eeva


Eeva


Messages : 68
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Emploi/loisirs : Avoir la tête dans mes livres, m'occuper des petits monstres et leur faire de bon petits plats


Jean de Florette _
MessageSujet: Jean de Florette   Jean de Florette EmptyJeu 11 Juil - 12:45

Jean de Florette
Marcel Pagnol


Jean de Florette 513fpr10

informations
TITRE D'ORIGINE : /
DATE DE PARUTION : 25 août 2004 (pour le format ci-dessus).
NOMBRE DE PAGES : 288.
ÉDITION DE TON LIVRE : Éditions de Fallois.
QUATRIÈME DE COUVERTURE : Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s'installe à la ferme, des Romarins, on ne. lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manœuvres des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin, qui veulent lui racheter son domaine à bas prix...

Jean de Florette (1962), premier volume clé de L'Eau des collines, marque, trente, ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau nourricière sans laquelle rien n'est possible.
Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le film Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d'enfance. Quant, au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol.

« Tu comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne, c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est pas criminel : c'est pour les oeillets. Mais si, à cause de ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions. »
Y A-T-IL UNE SUITE ? Manon des sources.


Jean de Florette 810
© aurélie

Ton avis
RÉSUMÉ PERSONNEL : Une famille de pauvres qui essaie de s'installer dans la campagne pour y vivre paisiblement et profiter en chaque instant, contre une famille de riches qui se moquent éperdument de leur pauvreté en les souillant et en les prenant pour des idiots.
LE LIVRE EN UN MOT : Magnifique.
UNE CITATION : « Galinette, attention ! Il faut pas faire confiance aux bossus ! Ils sont toujours plus malins que nous ! (...) Et qu'est-ce qu'il veut planter ?
— Des légumes, de la vigne, du blé, et surtout, il dit qu'il va cultiver des lotantiques ! Des lotantiques partout ! Qu'est-ce que c'est ?
— Ça doit être une plante qui pousse dans les livres... Je vois ça d'ici. »
UNE NOTE SUR 10 : 10.
TON AVIS : Ce livre m'a énormément ému dès mon plus jeune âge. Tant par la façon dont c'est écrit que par l'histoire elle-même d'un famille riche qui cherche la richesse. Cette famille de pauvres aux idées de génie qui s'essaie loin de la ville. Déjà à l'époque, la différence des classes était affreuse. On s'aperçoit au fil du temps que c'est une famille qui n'a rien hormis la richesse et que le sens de la famille est pour eux inconnu... Une petite fille avec tellement d'ambition et de caractère... Une petite fille à laquelle je me suis identifiée plus jeune. 
À QUI LE CONSEILLES-TU ? Aux 14–99 ans.





Dernière édition par L'erreur sociale le Jeu 11 Juil - 21:21, édité 2 fois (Raison : Corrigé par L'erreur sociale)
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Aurélie


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Jean de Florette _
MessageSujet: Re: Jean de Florette   Jean de Florette EmptyMer 20 Avr - 21:42

Parce que Pagnol keur keur love heart

Jean de Florette c’est l’histoire de cet homme de la ville venu réduire à néant les plans d’Ugolin et du Papet Soubeyran en héritant des terres du vieux Pique-Bouffigue. Ils avaient pourtant tout prévu : déprécier les lieux, cacher la précieuse source et racheter le tout pour une bouchée de pain. Seulement, Jean a d’autres projets : planter d’énormes coucourdes et nourrir avec un florissant élevage de lapins. Sans se douter un instant que les deux Soubeyran le sabotent, Jean de Florette se lance dans une aventure éreintante, impossible, accompagné de sa femme et de sa petite Manon.

L’eau des collines a été écrite par Marcel Pagnol après la sortie du film Manon des sources. Et c’est un réel bonheur de lire ces mots, de pouvoir entendre l’accent de la Provence à chaque phrase lue, de sentir la chaleur ardente de ces longs étés arides. Comme lorsque j’ai lu les premiers tomes des Souvenirs d’enfance, je me suis laissé complètement entraîner dans cette histoire de la terre.

Jean de Florette est un rêveur, un doux naïf mais il peut aussi avoir un côté agaçant par sa certitude que même le travail de la terre peut s’apprendre dans les livres. Cet agacement n’a sûrement d’autre but que d’éviter que le lecteur se retrouve à mépriser les paysans au profit seul d’un homme de la ville. C’est l’illustration de l’humanité par ses imperfections selon Pagnol qui transpire à travers les pages de ce livre : l’avidité des hommes mais aussi leur générosité, le naturel des protagonistes et leur profondeur sans avoir besoin d’y ajouter d’artifices.

Je reste admirative, aussi, de la capacité qu’a Marcel Pagnol de réussir à rappeler sans cesse que les mots du Sud sont poétiques, doux et chauds, qu’ils savent mieux que d’autres partager des images parlantes, parfois même dansantes. Je pense que je ne me lasserai jamais de son écriture, de la beauté de ces terres qu’il a arpentées et partagées avec nous à travers ses romans.

Marcel Pagnol est un auteur qui a su marqué ma vie de lectrice, et ce avant même que je n’ai lu un de ses romans : j’ai grandi en visionnant encore et encore les adaptations de ses Souvenirs d’enfance où ses mots m’avaient touchée. Plus je lis ses écrits, plus je le chéris.

« Il se disait socialiste laïque anticlérical, lisait ouvertement, sur sa terrasse, Le Petit Provençal, et vitupérait volontiers contre les jésuites, qui menaient la France à sa perte. Il était donc le chef des mécréants, qui n’étaient d’ailleurs que cinq ou six, dont l’activité anticléricale ne se manifestait que le dimanche matin, en buvant l’apéritif à la terrasse du café, au lieu d’aller à la messe. Cependant, aux élections municipales, il obtenait toujours une majorité assez faible, mais suffisante, parce qu’on disait que c’était « une tête », comme si les autres n’en avaient pas. » p. 11


Dernière édition par Aurélie le Mar 26 Avr - 10:25, édité 1 fois (Raison : [CPA])
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