Dernière édition par Goblinlaya le Lun 27 Juin - 14:56, édité 1 fois (Raison : CPG)
Ceres
Genre : ♀ | Elle Messages : 2232 Age : 35 Emploi/loisirs : Prêcher la bonne parole (c'est-à-dire harceler les gens au sujet de mes œuvres favorites)
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Sujet: Re: Le Barbier de Séville (la précaution inutile) Mar 6 Déc - 15:50
Ces trois derniers jours, j'ai fait un jour une pièce de la trilogie. J'avais beau connaître le titre, je ne connaissais quasiment rien du Barbier de Séville. Honnêtement, j'ai trouvé la pièce pas mal, mais sans plus. C'est drôle, les personnages sont bien campés, mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose. Peut-être parce que les événements sont très prévisibles. Le seul point que j'ai trouvé vraiment intéressant, c'est cette opposition amour jaloux/amour pur. Mais cela n'empêche pas que je pense que c'est une pièce à lire. Ne serait-ce que pour avoir toutes les infos nécessaires auxquelles sont faites de petites allusions dans la suite.
Dernière édition par Jacana le Dim 8 Jan - 17:51, édité 1 fois (Raison : [CPJ])
Vos papiers SVP Crédits: Gritsou Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: Le Barbier de Séville (la précaution inutile) Lun 30 Juil - 0:44
J'ai lu les trois pièces dans le désordre ! Le Mariage de Figaro, La Mère coupable et puis finalement Le Barbier de Séville ! J'ai beaucoup apprécié bien que je croie que Le Mariage de Figaro reste mon coup de cœur. Rosine est mon personnage préféré. Elle a de l'esprit et n'hésite pas du tout à dire le fond de sa pensée à Bartholo. Ce dernier est son tuteur. Il a un droit de regard sur ses affaires, sa fortune, et tente par tous les moyens de la manipuler pour qu'elle devienne sa femme. La pièce est centrée sur les efforts du comte Almaviva et de Figaro pour empêcher ce mariage. La maison de Bartholo est la prison de Rosine et Bartholo est son geôlier. Épouser l'homme qu'elle aime et qui l'aime en retour est sa façon de sortir de sa captivité et de s'émanciper. C'est une pièce dans laquelle nous n'avons pas le temps de nous ennuyer entre l'action incessante et les critiques subtiles de Figaro.
J'ai aussi bien aimé l'opposition amour pur/amour jaloux, comme le souligne Ceres. L'amour de Bartholo est plutôt une obsession, une dynamique de contrôle et d'asservissement. Plusieurs de ses répliques et commentaires à l'égard de Rosine sont plutôt misogynes — on me dira que c'est l'écriture de l'époque, mais quand même.
C'est à lire ! Je suis contente d'avoir pu enfin compléter ma lecture du roman de la famille Almaviva.
Dernière édition par L'erreur sociale le Lun 30 Juil - 2:42, édité 1 fois (Raison : Corrigé par L'erreur sociale)
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Sujet: Re: Le Barbier de Séville (la précaution inutile)
Le Barbier de Séville (la précaution inutile)
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