Dernière édition par L'erreur sociale le Jeu 1 Nov - 17:49, édité 1 fois (Raison : Corrigé par L'erreur sociale)
L'erreur sociale
Genre : Non binaire ♦ iel Messages : 3841 Emploi/loisirs : Rien de bien probant
Vos papiers SVP Crédits: Valentina Govedarica Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: L'Abomination de Dunwich Dim 2 Déc - 14:04
Globalement, j’ai beaucoup apprécié The Dunwich Horror. Loin d’être la nouvelle la plus réussie de l’auteur à mes yeux, elle est de bonne qualité et nous plonge dans un décor assez récurrent dans les textes de Lovecraft. De manière générale, le texte s’inscrit dans un élan, une œuvre cohérente et dont The Dunwich Horror n’est finalement qu’un fragment : appréciable en tant que tel mais réellement tangible seulement en la présence des autres pièces du puzzle. Car la lecture de cette nouvelle sans l’apport du reste du mythe de Cthulhu pourra paraître incomplète, ou du moins étrange. Si tous les éléments sont dans la nouvelle qui permettent sa compréhension, c’est la compréhension de ses implications qui, elle, pâtit d’un manque d’explications.
La prose de Lovecraft est travaillée et agréable, laissant transparaître une élégance et un raffinement qui dénote parfaitement avec l’histoire qui nous est présentée, et qui renforce le contraste entre les événements et la narration détachée, scientifique, froide, distante. Car, après tout, on ne suit pas un personnage en particulier, mais on est toujours placé à l’extérieur des choses. C’est ce qui permet la montée de la tension dans la première partie, qui marche d’ailleurs si bien, et le début de la seconde, qui fonctionne bien moins, je trouve.
D’ailleurs, je trouve la seconde partie de bien moindre intérêt que la première. Si la première partie (jusqu’à la deuxième visite que fait Wilbur à l’Université de Miskatonic) tient en haleine et pose beaucoup de questions qu’on a hâte de voir résolues, force est de constater que la seconde manque de tonus. L’acmé de la tension a déjà été atteinte, il est difficile d’aller au-delà. Qui plus est, toute la scène de fin tient presque du grotesque tant elle est ridicule et peu détaillée.
Mais si on oublie ces (légers) problèmes, c’est un texte qui envoie du pâté !
P.S. : J’ai bien rigolé quand est apparu le nom de Zebulon Whateley.
Dernière édition par Aurélie le Dim 2 Déc - 14:29, édité 1 fois (Raison : Corrigé par Aurélie)
Ceres
Genre : ♀ | Elle Messages : 2232 Age : 34 Emploi/loisirs : Prêcher la bonne parole (c'est-à-dire harceler les gens au sujet de mes œuvres favorites)
Vos papiers SVP Crédits: huleeb Coups de Coeur: Lecture du moment:
Sujet: Re: L'Abomination de Dunwich Dim 2 Déc - 17:01
Comme tu l'as dit, la nouvelle fait partie d'un tout, et ce n'est finalement qu'une pièce dans le grand puzzle. Du coup, si je devais la définir, ce serait cette petite pièce qu'on colle avec le reste, sans trop y faire attention : elle remplit son rôle et elle a ses propres couleurs, mais il y a d'autres pièces plus importantes. La faute étant due à cet effet de soufflé qui retombe qu'on avait évoqué sur la CB. Je trouve cela dommage en fait, j'ai déjà lu mieux de l'auteur. Mais bon, la nouvelle a tout de même ses qualités, j'en attendais peut-être un peu trop. ¯\_(ツ)_/¯
L'erreur sociale a écrit:
P.S. : J’ai bien rigolé quand est apparu le nom de Zebulon Whateley.
Purée, maintenant j'ai la musique du manège enchanté dans la tête... pas merci monsieur (ಠ ∩ ಠ)
Dernière édition par L'erreur sociale le Dim 2 Déc - 17:04, édité 1 fois (Raison : Corrigé par L'erreur sociale (Hihihi))
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: L'Abomination de Dunwich
L'Abomination de Dunwich
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum