informations● TITRE D'ORIGINE : The Collector● DATE DE PARUTION : 1963.● NOMBRE DE PAGES : 283.● ÉDITION DE TON LIVRE : Vintage.● QUATRIÈME DE COUVERTURE :'Brilliant... an artist of great imaginative power.'Sunday TimesWithdrawn, uneducated and unloved, Frederick collects butterflies and takes photographs. He is obsessed with a beautiful stranger, the art student Miranda. When he wins the pools he buys a remote Sussex house and calmly abducts Miranda, believing she will grow to love him in time. Alone and desperate, Miranda must struggle to overcome her own prejudices and contempt if she is to understand her captor, and so gain her freedom.● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non.© aurélieTon avis● RÉSUMÉ PERSONNEL : Frederick est obsédé par Miranda, qu'il observe sans relâche et dont il connaît les moindres faits et gestes. Se retrouvant avec une grosse somme d'argent et réalisant qu'il ne peut pas se rapprocher d'elle par des moyens conventionnels, il décide de la séquestrer dans sa maison pour toujours l'avoir près de lui. The Collector est le récit des pensées de Frederick à travers son propre regard et du journal que tient Miranda pour éviter de sombrer dans la folie. Se posent alors, dans le confinement total, outre le psyché de Frederick, des questions sur l'art, la société, l'humanité.● LE LIVRE EN UN MOT : Malsain.● UNE CITATION :'But this is what I feel these days. That I belong to a sort of band of people who have to stand against all the rest. I don't know who they are — famous men, dead and living, who've fought for the right things and created and painted in the right way, and unfamous people I know who don't lie about things, who try not to be lazy, who try to be human and intelligent. Yes, people like G.P., for all his faults. His Fault.They're not even good people. They have weak moments. Sex moments and drink moments. Coward and money moments. They have holidays in the Ivory Tower. But a part of them is one with the band.The Few.'● UNE NOTE SUR 10 : 6.● TON AVIS : Je suis très partagé concernant ce livre. Tout d'abord, on notera la qualité de l'écriture, qui est très moyenne mais qui est parfaitement explicable par le fait que, d'une part, Frederick manque cruellement d'éducation, ses phrases sont donc soit des phrases toutes faites, soit des phrases confuses et, d'autre part, Miranda sombre dans le désespoir et s'attache à écrire ce qui lui passe par la tête. Soit.Concernant le récit en lui-même, je suis resté accroché aux pages par l'envie de connaître finalement le dénouement (qui s'avère être très frustrant et montre qu'il n'y a pas de justice). Voir les choses à travers le regard d'une personne visiblement atteinte d'un point de vue psychiatrique rend les choses assez malsaines à lire et j'ai failli arrêter au premier tiers. Néanmoins, à part la fin, rien ne m'a trop motivé à lire. Miranda est assez banale, mais on finit par s'attacher à elle et à la comprendre, alors qu'elle paraît complètement étrange dans la première partie du livre.Quant à la structure (une première partie racontée par Frederick, une seconde par Miranda, puis deux derniers chapitres sur Frederick), j'ai apprécié de pouvoir voir les péripéties sous deux angles différents qui permettent un nouveau cadre de lecture, de compréhension, d'interprétation même si, par conséquent, toute la montée en puissance retombe lorsque l'on fait le retour en arrière nécessaire au passage à un autre point de vue.En bref, il s'agit d'une lecture sympathique, mais sans plus, à laquelle il faut être préparé.● À QUI LE CONSEILLES-TU ? Aux gens attachés aux personnalités déviantes ?