informations● DATE DE PARUTION : avril 2003● NOMBRE DE PAGES : 186 pages● ÉDITION DE TON LIVRE : Pocket● QUATRIÈME DE COUVERTURE : « Une chance de vous en tirer, une chance d’y rester, trois chances d’en ressortir gravement diminué », voilà ce que le médecin annonce à Jacques Lalanne. Dans quinze jours, on l’opère d’une tumeur au cerveau.Lorsque Jacques se réveille, des personnages, tous plus névrosés les uns que les autres, défilent devant ses yeux rougis à force de rester ouverts. Il est contraint de les écouter : « Mon cher Jacques », « Mon vieux Jacquot », « Monsieur Jacques », « Monsieur Lalanne ». Sans cesse, les autres viennent déverser leur délire. Et parmi eux, il y a Françoise, la femme qu’il aime, qui l’obsède, la femme qui les obsède tous...● Y A-T-IL UNE SUITE ? non© aurélieTon avis● RÉSUMÉ PERSONNEL : Jacques Lalanne, la quarantaine, apprend qu’il a une tumeur au cerveau et qu’il ne lui reste qu’une quinzaine de jours à vivre. Le chirurgien qui le suit lui annonce ses possibilités s’il décide de se faire opérer : il a une chance sur cinq de guérir, une chance sur cinq de mourir, et trois chances sur cinq d’en ressortir très diminué. Après avoir pensé à celle qu’il aime, mais qui ne lui appartient pas tout à fait, Françoise, et ne pas avoir réussi à parler à ses proches du mal qui semble le condamner, Jacques décide de se faire opérer. Mais l’opération est un échec cuisant : il se réveille incapable de bouger le moindre muscle, et donc de manger, ou d’effectuer le moindre geste du quotidien. Ayant perdu toute autonomie, il a également perdu la faculté de s’exprimer. Il va alors voir ses proches venir lui rendre visite, lui parler sans qu’il ne soit jamais capable de leur répondre… C’est alors qu’il va découvrir que tout cela était prémédité.● LE LIVRE EN UN MOT : déroutant● UNE NOTE SUR 10 : 8● TON AVIS : Il faut bien dire qu’à la lecture des premières pages de Côté jardin, qui est découpé en trois parties, je n’étais pas vraiment emballée. Je dois même reconnaître que j’étais un peu dubitative face à cette première partie, me demandant où Alain Monnier souhaitait nous mener. Puis la seconde partie de cette œuvre s’ouvre sur un événement… waouh ! Et là, on part dans un livre très psychologique, qui frôle parfois avec le genre du thriller… Et à partir de ce moment, j’ai totalement adhéré et dévoré le livre pour connaître la fin de ce récit.Sa relation avec Françoise est une relation assez tourmentée. Elle appartient à un autre homme, un mari violent, et malgré les quelques moments de bonheur qu’ils parviennent à s’octroyer, elle ne pourra jamais être sienne. Pourtant, il éprouve pour elle un amour sincère. Mais lorsque l’on apprend que l’on est quasi condamné, comment le dire à l’être aimé ? Comment faire pour la préserver le plus possible ? Quant aux autres personnages ? Ils sont à découvrir, car si différents et complémentaires que ce serait une nouvelle fois dommage de vous spoiler, que ce soit le chirurgien, le meilleur ami, l’équipe médicale ou les autres patients que va côtoyer Jacques. Je tiens à faire un aparté à propos de l’écriture de l’auteur. Sa plume est telle que l’on a l’impression d’être à la place de Jacques. On arrive à ressentir sa frustration, à se dire que ce qu’il vit est pire que la mort : être cloué sur un lit et ne rien pouvoir dire ou faire, ne pas pouvoir réagir face à ce qu’on lui dit, face aux visites qu’il a… Et croyez-moi, ce que vous allez lire va vous faire froid dans le dos !Je ne souhaite pas trop vous en dire sur le sujet, pour ne pas gâter votre surprise si vous n’avez pas encore lu ce livre. Et si vous n’avez pas encore lu cet ouvrage, je vous invite vivement à le faire, car il fait partie de ceux qui marquent un lecteur et auxquels je repenserai sans aucun doute. En tous cas, je ne regrette pas d’avoir découvert cet ouvrage, que je n’aurais sans aucun doute pas acheté de moi-même, car la quatrième de couverture ne me tentait pas plus que cela…● À QUI LE CONSEILLES-TU ? public plutôt adulte