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Commentaire d'un ancien membre :

Ben moi au contraire j'ai bien aimé j'ai trouvé ça bien écrit et j'ai même envie de le relire.

Commentaire de Nosfe :

Vive le texte de bac... lol.
Il est mis en scène un personnage peu intéressant, sans vie attrayante...

Hey, je viens de le lire et j'ai vraiment adoré ! Beau livre !

à l'école on nous donnait plein de petits paragraphes de ce livre, lorsque j'ai décidé de le lire, j'ai aimé le début par contre à la fin ça ne m'a pas plu :s Mais je crois que je vais le relire un jour et je donnerai mon avis

Moi j'ai bien aimé.
C'est vrai que les phrase sont courtes et qu'il y a peu de description, on a donc du mal à s'imaginer les scènes, mais le tout passe bien.
Certains ont dit que le personnage n'avait pas de sentiment, mais il ne faut pas oublier que ce livre est une autobiographie, et qu'il n'allait pas faire le portrait de quelqu'un d'attachant pour le simple plaisir de ses lecteurs. Au fond, moi je trouve ce personnage réaliste, pas trop extravagant et stéréotypé comme dans beaucoup de livres.

Ben je dois dire que si j'avais un homme comme cela à mes côtés, ça ne me rassurerait pas tellement  

Nan, ça c'est sûr. Mais on ne parle pas de vivre avec.
C'est vrai que le personnage décrit est assez détestable, mais il faut replacer tout ça dans son contexte et son époque.

Invité a écrit:

il ne faut pas oublié que ce livre est une autobiographie,

Tu en es sure ? Tu ne confondrais pas avec  "Le Premier Homme" ? Dans "L'Etranger", même s'il y a quelques éléments communs avec la vie de l'auteur, ce roman est une fiction qui "sert" à appuyer la philosophie camusienne de l'absurde et humaniste non ?  Je peux me tromper car j'ai lu ce roman il y a plus de quinze ans mais le personnage principal ne semble pas ressembler à l'auteur qui était un homme dynamique, révolté permanent, de combat,  épris de justice, avec une famille . ça ne me semble pas vraiment correspondre au personnage qui est détaché de tout y compris de lui-même, fataliste, sans émotions apparentes ...


● Un mot pour définir le livre : profond
● Ta note 7/ 10
● Ton avis : la première fois que je l'ai lu, je n'ai pas tellement accroché mais j'étais assez jeune et j'en suis resté, je pense, au premier degré de lecture. Je l'ai relu quelques années plus tard, à l'occasion d'un cours à la fac et je l'ai vraiment apprécié à sa juste valeur. Il est à l'image de son auteur ; sans prétention mais magnifique dès que l'on s'y attarde un peu. Le personnage est à l'image de cela, il refuse de mentir même une fois qu'il a compris qu'il détonne, qu'il choque par sa différence, et qu'à cause de cela il va être condamné à mort.

J'avais adoré ce livre, je pense le relire durant l'année 2011.

Je l'ai fini hier, autant je n'ai pas particulièrement accroché à la première partie, assez vide, autant j'ai adoré la deuxième, la question de la peine de mort (dont Camus a aussi parlé dans son essai Réflexions sur la guillotine que j'avais trouvé très bien écrit, soit dit en passant ), et énorme coup de coeur pour le dernier chapître : OUAWH, magnifique !  
Et le personnage est très intéressant, lecture sympathique qui se lit très rapidement (en une heure et quelques il était fini.). Je le conseille, rien que pour la fin

Un livre que j'ai lu il n'y a pas longtemps et j'ai beaucoup aimé !
Ce qui m'a marquée dans ce livre c'est le caractère du personnage qui est plutôt étrange !
Mais j'ai fini par bien l'aimer en fin de compte .
En tout cas je ne suis pas prête de l'oublier ce livre !  

Un vrai coup de coeur pour Camus. Je dois dire que j'ai eu un cours entier sur Camus, je l'ai vu en long en large (j'étais censé avoir un cours d'explications de textes narratifs et finalement, c'était un cours sur Camus) et justement, le but était de faire de ce personnage un personnage absurde et dont la vie n'a pas vraiment de sens. Un homme sans sentiment. Mais, j'ai trouvé ça vraiment très bien  fait et le personnage est vraiment étrange et j'aime trop. Je suis vraiment plus intéressée par les romans un peu spéciaux comme celui-là et donc, ça lui donne un avantage mais il faut comprendre que derrière ce personnage distant, il y avait un but pour Camus, celui de montrer l'absurdité de la vie.

Enfin, gros coup de coeur pour ce roman mais aussi pour l'auteur : vive Camus  

Arh, je n'ai pas le temps de lire les commentaires donc j'écris vite fait ce que j'en pense. ^^
J'ai eu à le lire pour le lycée, le bac de français.

Je l'ai lu facilement, ça se lit vite je trouve. Meursault agit bien je trouve, il est simple, il vit à sa manière. À plusieurs reprises, j'ai trouvé les actions de Meursault tout à fait normales (si on peut dire) et j'aurais agit de la même manière à sa place (enfin, je ne peux pas dire ça, on ne peut jamais savoir ce qu'on aurait fait)... Ce que je veux dire, c'est que je le comprends quoi.
Il est juste un peu différent.

Le procureur le condamne sans arguments, la scène où il persuade les jurés, c'est complètement absurde, il dit n'importe quoi. Je n'aime pas la fin. Il devient fou.

Je ne sais pas trop quelle opinion avoir pour ce livre. Je ne l'ai pas trop aimé mais j'ai aimé le perso principal.

Je viens de le recevoir ce matin, je l'ai pour la bac de français ^^
Je donnerai mon avis quand je l'aurai lu.

Je viens de le lire, et j'ai été un peu déçue car j'ai préféré Les Justes que j'avais vraiment adoré.
La première partie est un peu longue, on raconte la vie "banale" du personnage. Mais le problème, c'est qu'on ne peut pas faire sans : si c'était le cas on ne se serait pas attaché au personnage et la peine capitale nous aurait paru plus....."justifiée" ( même si elle ne peut en aucun cas l'être ). Alors que là, le lecteur réagit à la scène du procès en s'indignant contre les décisions du tribunal....

Je dois justement le lire pour mon examen de français, le 12 décembre... Je vous dirai quoi !!

Wahou, je viens de le lire, et j'ai vraiment adoré. Fantastique !  

Dans les souvenirs que j'en ai, j'ai vraiment beaucoup aimé, j'ai accroché du début à la fin ! C'est d'ailleurs le seul roman de Camus que j'ai lu pour le moment, mais je le trouve simplement génial.

Ce roman m'a fait le même effet que Candide de Voltaire. Malgré une écriture sublime avec ce manque de descriptions hallucinantes, j'ai trouvé le roman ennuyeux à mourir. Quand je lis un roman, j'ai besoin de descriptions pour imaginer la scène dans ma tête. Je dois reconnaître que c'est un classique de la langue française à lire

On me disait " Ah Camus ceci, Camus cela " mais j'ai trouvé l'écriture fluide et facile d'accès pour n'importe quel lecteur.
Ensuite, la richesse du livre concerne surtout ce personne principal atypique. L'indifférence, le côté neutre et la distance entre ce qui lui arrive et la manière dont il gère ça. ça a quelque chose d’intrigant voire dérangeant.  
Le roman représente à mon sens la parcours initiatique du héros dans son acceptation de la mort.
Il accepte la mort de sa mère, il arrive à accepter le meurtre qu'il a commis sans avoir de regrets... et il finit même par accepter sa propre mort avec tranquillité.

Un classique qui se lit facilement et rapidement. Je comprends l'intérêt de ce bouquin et la place qu'il occupe dans la littérature française mais je ne l'ai pas aimé.

Meursault est un anti-héros qui vit des moments extrêmement forts mais qui, dépourvu de sentiments, ne ressent absolument rien. D'ailleurs Camus annonce très bien la couleur de ce livre dès les premières lignes : « Aujourd'hui maman est morte. Ou était-ce hier ? Ca veut rien dire blablala... » (je ne me souviens plus des mots exacts mais l'esprit est là). Le héros ne donne que des faits très solennels. Il va d'ailleurs voir sa mère parce que c'est comme ça qu'on fait et c'est tout.
C'est un personnage très étrange, qui ne vit que pour lui mais qui n'a pas spécialement de buts dans la vie. Je me demandais parfois s'il était vraiment conscient de ce qu'il lui arrivait.

L'étranger a un personnage très intéressant à étudier. Le manque d'humanité m'a beaucoup dérangée mais c'est le but du bouquin j'imagine.

Epo9 a écrit:

mais c'est le but du bouquin j'imagine.

Exactement. Je vois d'ailleurs le roman davantage comme un complément au Mythe de Sisyphe, comme une mise en scène d'un propos philosophique, qu'une réelle tentative de raconter une histoire et de transmettre des émotions par les personnages et les péripéties, un peu comme le fera Sartre dans La Nausée. Et de fait, je trouve qu'il manque quelque chose au roman sans la lecture du Mythe de Sisyphe.

Ceci étant dit, j'ai beaucoup apprécié ce livre. En grande partie parce qu'en tant qu'autiste incapable de ressentir certaines choses, incapable de décoder certains codes, et en tant que nihiliste/pessimiste, je me vois beaucoup dans l'image de Meursault. Pas dans tout, bien évidemment (e.g. sans spoiler : tout ce qui tourne autour de l'histoire du chien, l'événement qui clôt la première partie, etc.), mais dans le cœur de sa façon d'être. Meursault est étranger à lui-même et au monde. Il ne comprend pas et est résigné à ne pas comprendre. Il évolue dans un monde qu'il ne connaît et ne reconnaît pas, où tous les éléments paraissent ailleurs qu'à la place où ils devraient être. Et ce schéma de pensée est, je trouve, parfaitement bien retranscrit par le style, qui certes pourra en décourager plus d'un·e, mais sans lequel le roman n'aurait pas eu l'impact qu'il a eu. Toute comme La Nausée, la lecture ne se veut pas plaisante. Elle se veut dérangeante parce que Meursault est perdu, et que tout l'intérêt de la lecture est de toucher sa psyché. L'ennui de la lecture est celui de l'homme absurde qu'est le protagoniste, celui d'un personnage qui ne voit rien dans la vie qui puisse être intéressant, qui puisse être pertinent, qu'il apprécie, où tout n'est que divertissement pour éloigner de son esprit la vacuité de l'univers, de l'existence.

D'ailleurs.

Flyleaf a écrit:

Il accepte la mort de sa mère

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Pour moi il n'a pas à accepter la mort de sa mère puisque cette mort n'a aucun impact sur lui. Il n'a pas d'émotion négative. Il y est indifférent. Il n'y a, d'ailleurs, pas d'évolution au personnage, qui finit le livre comme il l'a commencé, sans avoir changé d'un pouce.

Enfin voilà. La théorisation de l'absurde dans l'œuvre de Camus m'a infiniment touché et a su mettre en mots des choses que je ressentais depuis toujours avec pas mal de brillance, et je me sens proche de Meursault pour cela, même si je ne l'excuse en rien pour ses erreurs (encore qu'on pourrait discuter de ce qui constitue une erreur : les deux choses que j'ai citées précédemment le sont sans hésitation, mais quid de son manque d'émotivité face au décès de sa mère ? après tout, il ne contrôle pas ses émotions, n'a jamais choisi de ressentir les choses telles qu'il les ressent, et n'est-ce pas finalement une norme sociale arbitraire et sans fondement que de devoir s'attrister d'un tel événement ?).

Bref.

Moi j'ai kiffé.

« Le temps me manquait pour m'intéresser à ce qui ne m'intéressait pas. »

Je viens de le terminer et je comprends mieux pourquoi il est incontournable. Court… et dérangeant ? Je ressens énormément de révolte face à la fermeture d’esprit et le manque de volonté, d’intérêt, de la justice face à Meursault. Il faut le lire !