Le Journal intime d'un arbre

Didier Van Cauwelaert

informations

● TITRE D'ORIGINE : (si étranger)
● DATE DE PARUTION : 2011
● NOMBRE DE PAGES : 247
● ÉDITION DE TON LIVRE : Michel Lafon
● QUATRIÈME DE COUVERTURE : On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour.
Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois ?
Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, liés malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j’essaie de comprendre pourquoi je survis. Ai-je une utilité, une mission, un moyen d’agir sur le destin de ceux qui m’ont aimé ?
● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non

© aurélie

Ton avis

● LE LIVRE EN UN MOT :  Nature
● UN CITATION : « Le souvenir se remet à vivre quand on lui rend sa liberté »
● UNE NOTE SUR 10 : 7/10
● TON AVIS : Le Journal intime d’un arbre nous raconte la vie d’un arbre. Ça semble très étrange au premier abord mais on s’attache vraiment à cet être hors norme, hors du « réel ». Il faut sortir de nos sentiers battus, de notre vie formatée pour vivre cette histoire, ce conte qui nous parle d’arbre et de vie.

Tristan, c’est ainsi que s’appelle l’arbre, il n’y a pas que son nom qui le rapproche des humains, mais le fait qu’il éprouve des « sentiments » humains, et qu’il soit en « connexion » avec les humeurs des gens qui l’approchent et le touchent. J’utilise des guillemets, car je pense que chacun peut avoir une signification différente pour ce qui se passe entre Tristan et les Hommes. Chaque être humain qui l’approche, et le touche transmet ses sentiments, son être à l’arbre. Ainsi que Tristan arrive à insuffler une sorte d’énergie à ceux qui le touchent. On découvre par exemple, qu’il décèle un cancer chez son ami le médecin que personne n’a encore découvert, il découvre le secret que la jeune voisine ne dira jamais à personne.

On le découvre tombé par terre au matin dans une allée. Puis on le découvre, il a traversé 3 siècles d’histoire de France. On pourrait croire la fin de sa vie arrivée, mais au contraire il vit encore à travers le souvenir de sa présence. Il ne se rappelle plus de sa naissance, c’est vrai c’était il y a fort longtemps mais on raconte dans le village qu’il serait un poirier maudit…

Je n'ai ni adoré ou détesté ce livre, on est bercé par cette histoire qui nous raconte 3 siècles de vie, entre conte et réalité, entre écologie et révolution. Cauwelaert se balance sur le fil entre l'ennuyante vérité historique et la fantaisie extrême d'un arbre qui "parle". L'équilibre est mince mais il tient et on ne s'ennuie pas une seconde dans ce livre et on découvre des choses ne sachant plus si c'est la vérité ou imaginaire. C'est ça l'art de l'auteur qui nous emmène là où il le souhaite. En nous envoûtant habilement avec Tristan cet arbre bienveillant.

Et si pour une seconde on croyait  à cette histoire…
● À QUI LE CONSEILLES-TU ?  À tout le monde, ou en tout cas aux personnes qui n'ont pas peur de mélanger vie réelle et imaginaire.