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Sujet: Re: Une place à prendre Dim 21 Oct - 18:38
Ouais, je participe donc ! Je n'ai jamais lu Harry Potter, c'est vraiment le résumé qui m'attire !
Pour ce qui est de la couverture je l'ai trouvée hideuse, complètement hideuse au départ ! Mais finalement... Eelle a son charme. En tout cas l'objet est joli !
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Arwen
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Sujet: Re: Une place à prendre Sam 17 Nov - 12:20
Un roman bien écrit et qui peut être prenant mais ce n'est pas du tout mon genre. Trop réaliste et sombre à mon goût, je n'ai pas retrouvé tout ce que j'avais aimé dans l'écriture et l'imagination de J. K. Rowling auparavant.
Ma chronique complète ci-dessous :
Spoiler:
C'est avec un enthousiasme démesuré que je me suis lancée dans la découverte de ce nouveau roman de J. K. Rowling, certaine dès le début que l'écart avec Harry Potter allait être immense mais plutôt optimiste et confiante malgré tout sur le contenu. Pourtant, dès le début de ma lecture, j'étais constamment en train de comparer avec Harry Potter et, malgré moi, j'essayais de retrouver des constantes ou encore des marques de l'imagination sans bornes de Rowling ou de son écriture poignante. J'ai eu bien tort car c'était peine perdue... De ce que j'avais aimé (idolâtré ?) chez l'auteure je n'ai rien retrouvé ici. :(
Le récit est réaliste au plus haut point, l'auteure nous brosse la peinture d'une micro-société, celle de la petite ville de Pagford où le quotidien banal est rythmé par les affaires politiques du conseil paroissial et les ragots qui vont bon train sur telle ou telle personne. L'élément déclencheur, si on peu l'appeler ainsi, est la mort d'un conseiller charismatique du nom de Barry Fairbrother. Son décès étant à l'origine d'une « place à prendre » au conseil, une nouvelle élection va être organisée et faire tomber les masques des protagonistes de cette ville.
On découvre ainsi tout au long du roman les hypocrisies, les mensonges et les travers de chacun des membres de cette petite communauté et, à ce jeu là, personne n'est épargné. On passe de la mère de famille nymphomane à celle qui se drogue et délaisse ses enfants, de l'avocat célibataire instable au proviseur atteint de troubles obsessionnels, du père de famille violent à la vielle mégère qui se délecte du malheur des autres. Aucun de ces personnages n'est attachant et il semble que le pauvre Barry Fairbrother était le seul être dénué de sympathie dans cette bourgade. Cela est voulu, bien évidemment, l'auteure a souhaité écrire une comédie de mœurs en appuyant sur les travers de chacun mais c'était tout de même trop sombre et pessimiste à mon goût. J'aurais aimé, par exemple, découvrir également les bonnes facettes des personnages, rien n'est tout blanc ni tout noir et l'égoïsme et l'hypocrisie ne sont pas non plus les seuls sentiments qui nous gouvernent... J'ai l'impression que J. K. Rowling a voulu prendre un virage un peu trop serré et qu'elle frôle l'excès. Dans Harry Potter, tout le monde a un bon fond (ou presque) et les personnages mauvais ont tous des excuses ou des circonstances atténuantes. Ici, c'est l'opposé, tous les personnages sont détestables et se complaisent dans leur vie "minable".
Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, les 680 pages se lisent bien mais j'ai trouvé quand même le récit un peu long. L'écriture de l'auteure me plaît mais je n'ai pas réussi à retrouver l'imagination débordante dont elle savait faire preuve. Les rebondissements sont fréquents mais pas passionnants. Pendant la première moitié, j'ai été assez captivée par les relations entre les personnages et l'évolution de certains d'entre eux (toujours en mal apparemment) mais peu à peu mon intérêt s'est amenuisé. J'attendais une fin exceptionnelle, surprenante, elle l'aurait été si le roman n'avait pas été si sombre mais finalement, elle n'a rien d'extraordinaire en comparaison du reste. On a la nette impression qu'on laisse Pagford dans le même état qu'on l'avait découvert, que tout va continuer comme avant et qu'il n'y a donc pas réellement de fin.
Ma chronique est assez négative car elle est à la hauteur de ma déception, mais j'ai quand même pris un certain plaisir à lire ce roman, j'ai aimé la multitude de personnages et l'effet dévastateur qu'une décision de l'un d'entre eux peut avoir sur la vie d'un autre. Le récit était intéressant lorsqu'on a commencé à découvrir les secrets de chacun mais j'aurais voulu plus de suspense. Le lecteur est complice du narrateur et quasiment omniscient ce qui fait qu'on est très peu surpris car on connaît certaines révélations avant les personnages.
Pour résumer, je crois qu'Une place à prendre est un roman bien écrit mais diamétralement opposé à ce que j'aime. C'est un peu le genre de livres qu'on adore ou bien qu'on déteste car il est totalement inclassable et perturbant. Pour ma part, ce n'est pas mon créneau mais je suis certaine qu'il peut plaire à beaucoup de lecteurs.
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noisette2011
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Sujet: Re: Une place à prendre Sam 17 Nov - 14:42
Spoiler:
Tout d'abord, je tiens à dire que ne lis habituellement pas ce genre de livre, c'est surtout le fait qu'il ait été écrit par J. K. Rowling, qui m'a décidée à l'acheter. Et finalement, ce fut une bonne surprise (cela ne vaut pas Harry Potter et surtout, une fois qu'il est lu, il n'y a plus d'intérêt de le relire car cela perdrait toute sa saveur).
Concernant les personnages, j'avoue avoir été un peu perdue durant les 100 premières pages, car il y a tellement de personnages (que l'on suit chacun leur tour) que je ne m'y retrouvait pas parfois. Mais après le début du roman, les choses se sont mises en place beaucoup plus facilement dans ma tête. J'ai trouvé que les personnages étaient très poussés dans leur description que ce soit physique ou psychologique. Et attention, l'auteure envoie du lourd. Aucun des personnages n'est tout lisse, ils ont tous des défauts, chacun à leur manière, ce qui donne un côté très réaliste à l'histoire. C'est là que l'on se rend véritablement compte qu'une fois la porte fermée de la maison, on ne sait pas ce qu'il se passe derrière, ni comment sont réellement les gens. Et autant dire, que dans ce roman, il y a de quoi être surpris...
À la lecture de ce roman, on se rend compte quel impact peut avoir les plus petites rumeurs et les cancans du voisinage. J'ai horreur de cela, ça me rappelle ma petite ville d'origine ou tout le monde connaît tout le monde... Horrible, si vous voulez mon avis.
Le livre est surtout une réelle critique des petites bourgades d'Angleterre (même si on peut appliquer le même modèle en France dans certains villages, si, si). Finalement, même si l'on vit avec certaines personnes dans son entourage, il est impossible de savoir qui elle est, ce qu'elle pense, comment se comporte-t-elle quand on n'est pas là ou quand elle a affaire à des gens qu'elle n'aime pas. On se rend aussi compte de l'impact que peuvent avoir les moqueries des gens, les harcèlements continuels et jusqu'où ils peuvent mener. Tout s’enchaîne rapidement à la fin en un crescendo d'enfer, le rythme ne diminue pas et l'on sent que la catastrophe ne va pas tarder à arriver et c'est bien ce qui se passe. Les plus faibles ne sont nullement épargnés.
J'ai vraiment adoré ce roman, les pages ont défilé très rapidement tellement j'étais pressée de savoir ce que tel ou tel personnage cachait aux autres, ses petits secrets, ses magouilles faites en douce, le tort qu'il cause à autrui... C'est certes un gros pavé, mais l'écriture est très fluide, les points de vue sont alternés ce qui empêche l'ennui.
Néanmoins, je n'ai pas retrouvé le style d'Harry Potter dans l'écriture du livre. Si je ne savais pas qui était l'auteure, je ne l'aurais sans doute jamais deviné. Pas vous ? Quant au battage médiatique qu'il y a eu autour du livre, je pense que nombre de personnes qui pensaient trouver un peu d'Harry doivent être déçus. Ce livre n'est pas non plus, pour ma part, le livre qu'il faut à tout prix lire. Et ce n'est pas non plus un livre que je pourrais relire, car il n'y aurait plus rien à découvrir.
Je le conseille malgré tout, à ceux qui aiment les critiques de la société et qui aiment connaître les vilains secrets cachés derrière les portes des maisons... ^^
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Mar 27 Nov - 22:40
Bon, comme je l'ai dit, mon avis rejoint un peu les impressions générales.
Avis complet :
Spoiler:
« Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt, sa place est à prendre. »
Inutile de rédiger un résumé personnel pour ce roman. La quatrième de couverture vous résume la moitié du livre, ce qui n’est pas rien pour un pavé de 680 pages. Commençons par les points négatifs de ce livre avant de terminer par les aspects positifs.
Le plus gros point négatif est l’histoire. Elle peut intéresser des lecteurs, mais c’est un sujet qui ne méritait pas une quantité astronomique de pages. Il ne se passe absolument rien pendant la moitié du roman : l’auteur place ses personnages, dépeint leur vie, écrit leurs réactions et c’est tout. Barry est mort, sa place est à prendre et tous les habitants commentent cela. Il y a ceux qui sont pour Howard et son groupe, ceux qui sont pour Barry et les Champs et ainsi de suite. On suit un grand nombre de personnages, très représentatifs, peut-être même un peu trop. Tous les stéréotypes sont présents, l’adolescente mal dans sa peau qui se taille, l’assistante sociale qui n’est pas capable de juger de sa propre vie sentimentale, le garçon amoureux, le père violent et sa femme soumise, ainsi de suite. On passe de cliché en cliché ce qui n’arrange pas les choses.
Cependant, dépeindre ce livre tout en noir serait une erreur car il finit par nous entraîner dans un tourbillon d’émotions grâce à l’évolution de certains personnages auxquels on finit par s’attacher. C’est un livre dur qui porte sur des faits réels, des événements que certains lecteurs ont peut-être déjà vécus. C’est en cela un roman qui peut s’avérer très dur et que certains lecteurs auront du mal à lire sans avoir envie de faire une pause pour lire autre chose de plus léger. Pour les lecteurs qui aiment ce genre d’histoire alors oui, vous pouvez vous laisser tenter, malgré la taille du livre, malgré les longues descriptions et les multiples personnages.
Et pourquoi ? On peut dire que ce livre est lu grâce à la notoriété de son auteur, ce qui est vrai, mais qu’on ne peut nier son réel talent en matière d’écriture. Autant l’histoire ne séduira pas tout le monde (n’en était-il pas de même avec Harry Potter ?), autant sa plume est merveilleuse et c’est la raison principale qui m’a poussée à continuer ce roman. Elle est fluide, agréable, facile tout en restant adulte. Cela me pousse à lui faire confiance lors d’un prochain roman (j’espère uniquement que l’histoire de son futur roman me plaira davantage). Malgré les stéréotypes, chaque personnage a sa propre personnalité et l’auteur a pris des risques en en décrivant autant. Mais c’est un pari réussi, il est facile de les distinguer et se perdre n’est pas des plus aisés.
Cependant, j’ai repéré quelques fautes dont une qui porte sur le nom d’un personnage (cela peut dérouter et j’ai dû relire plusieurs fois avant de comprendre). Malheureusement, je ne peux pas dire qui en est responsable, (auteur, traducteur, correcteur). Mais il y a eu une autre faute qui ne m’a pas plu, d’autant qu’elle est apparue à de nombreuses reprises. Il s’agit de la cause du décès de Barry. Un anévrisme, c’est une veine qui gonfle dans le cerveau. On peut vivre longtemps avec, sans même savoir qu’ilest là. La rupture d’anévrisme, c’est lorsque ladite veine, au bout d’un certain temps, est trop gonflée et explose, causant une hémorragie interne, suivie de la mort. Or Barry est mort « d’un anévrisme ». Pourtant les caractéristiques correspondent bien à sa rupture. Quand les personnages annoncent qu’ils ont fait des recherches sur Internet et que les médecins ont annoncé cela... Là encore, qui en est responsable, mystère.
Pour conclure, je suis un peu déçue par l’auteur, en ce qui concerne l’histoire qui aurait pu être plus intéressante (là encore, il s’agit de mon ressenti, d’autres lecteurs pourront certainement apprécier cette histoire), cependant, j’ai été ravie de retrouver sa plume qui demeure extraordinaire et que j’espère retrouver dans un prochain roman. J’en profite également pour féliciter le traducteur Pierre Demarty sans qui la traduction n’aurait peut-être pas été aussi bonne et fidèle, me semble-t-il, au style de l’auteur.
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 15:41
Oh, je n'ai même pas partagé ma chronique. La voici :
Spoiler:
Mon premier J. K. Rowling... Non, non, je n’ai pas lu Harry Potter ! Je vois déjà les bouches qui s’ouvrent, les yeux exorbités et les murmures dans mon dos... Bon, d’accord, j’extrapole peut-être un peu et m’écarte du sujet, mais tout ça pour dire que finalement, par tout le buzz et la pub et les enthousiastes attentes pour le nouveau J. K. Rowling, j’avais mis la barre très haut. Malheureusement, j’ai été un peu déçu par ce livre... jusqu’à la fin qui rehausse parfaitement le niveau et m’a laissé sur le postérieur, pour ne pas être plus vulgaire ! Pagford. Bourgade tranquille. Peu d’habitants. Une communauté qui se connaît et peut reconnaître au moins une personne sur deux dans la rue. Mais un jour, Barry Fairbrother, un notable plutôt connu pour son engagement assez fort dans le Conseil Paroissial de la ville, décède... Sa place est à prendre. Au milieu de cette agitation, on se la dispute, et les secrets ne resteront pas enfouis bien longtemps... Telle est la chère histoire que nous offre l’auteure dans ce livre. J’emploie bien sûr ce terme sur un ton ironique car cette histoire se révèle être assez sombre. J’ai bien aimé le début, et en globalité, cette histoire m’a beaucoup plu. Elle est malgré cela parfois un peu longuette, avec ses 680 pages. Un énorme point fort pour ce livre ? Les personnages. Ils sont bien construits, travaillés, intéressants, crédibles et parfois agréables. Ils sont les protagonistes d’une histoire qui pourrait arriver dans une bourgade anglaise comme celle-ci, et leur caractère, leurs pensées, leurs actes et leurs envies sont crédibles et bien recherchés. On a des personnages profonds. Malgré cela, j’ai malheureusement été plongé dans une étrange ambiance car la plupart m’ont été légèrement détestables. Pour ne citer que les plus attachants à mes yeux : le mignon petit Robbie, insouciant, et touchant ; la malheureuse Krystal Weedon, un peu brute, pauvre et maltraitée par Pagford, elle a un caractère touchant, profond et qui m’a bouleversé ; la fragile Mary, pleine de grâce et de beauté... Et j’en oublie deux ou trois qui m’ont touché, même si la plupart ne m’ont pas été très attachants. De plus, certains virent parfois au cliché comme Howard ou Samantha... Parlons du style de l’écrivain. Oui, elle nous plonge dans une histoire concrètement bien ficelée et intéressante, avec des personnages profonds et crédibles, mais son style n’est pas si « prodige » que cela, comme le promet la quatrième de couverture. Les descriptions, malgré les quelques longueurs, m’ont beaucoup plu : elles sont détaillées, et bien écrites. Les dialogues sont bien écrits, détaillés, crédibles aussi et assez passionnants parfois... Mais sinon, le style est assez banal, et elle nous plonge dans une ambiance où l’on aime bien se plonger, mais sans plus. C’est un style qui m’a laissé de marbre : il est plat, on peut dire. Finalement, alors qu’on plongeait dans une intrigue qui commençait à s’écouler lentement et sans enjouement, elle se met en vrille, se cabre et s’élance au galop, surtout aux cents dernières pages, où tout s’effondre peu à peu... Une vérité sort de la bouche des enfants, les relations se tendent, deviennent étranges et pourtant nous forcent à continuer, avancer et apprécier l’histoire à son plus haut point. J’ai même fini par ressentir de l’émotion assez forte, alors que je restais souvent pantois au début du livre. Et la fin est bouleversante, marquante, très bien écrite et touchante, et rien que pour ça mon impression sur ce livre augmente. Alors malgré une intrigue parfois cliché, malgré un style un peu banal, et malgré des longueurs agrémentées du fait que ce ne soit pas réellement mon style de livre, on a des beaux dialogues, des belles descriptions, des très bon personnages crédibles et profonds, et la fin du livre, les dernières pages ne peuvent que rehausser le niveau du livre ! Rien que pour ça, je lui mets 15 !
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 15:55
Ta critique me rappelle que je dois écrire un article sur le style justement.
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:03
Comment ça ? Le style de J. K. Rowling ?
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:11
Non, sur le style en général. Parce qu'en réalité, on ne peut pas parler du style de J. K. Rowling, d'une part parce que ce n'est pas elle qui écrit en VF mais le traducteur.
D'autre part, il faut que je fasse des recherches (donc je ne suis pas sûre de moi, il faudrait que je regarde de nouveau). Mais en gros, pour définir ton style, tu passes un test et on définit à quel style d'auteur cela ressemble. Et c'est à partir de là qu'on peut juger ton style. Mais là encore, je dis peut-être des erreurs, comme je te l'ai dit, il faut que je fasse des recherches exactes à ce sujet pour écrire un billet sur ce sujet.
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:26
En même temps, ce n'est pas vraiment le "style" du traducteur étant donné qu'il "colle" à celui de l'auteur. Bien sûr, ce n'est pas comme lire en VO, mais ça reste une inspiration de l'auteur. Mais ça serait un post intéressant.
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:36
Je suis d'accord, Chtitepuce, cela dit, un traducteur peut prendre certaines libertés (Le Trône de Fer est un parfait exemple). La VF du premier tome sorti tout récemment est abominable et après en avoir parlé autour de moi, on m'a confirmé que cela venait non seulement de la VF mais qu'en plus cela concernant la dernière version. C'est pour cela que maintenant, quand un "style" (faute de meilleur terme), ne me convient pas, je me demande toujours si cela vient de l'auteur ou du traducteur. Malheureusement, je ne suis pas bilingue donc je ne peux pas comparer.
Par contre, j'ai discuté avec une amie fan de HP qui m'a confirmé qu'elle a retrouvé la plume de J. K. Rowling. De plus, j'ai adoré la VF, c'est pour cela que j'ai pris soin de mentionner le traducteur et de le féliciter. À l'avenir, je vais essayer de faire plus attention à cela.
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:50
En même temps, de nos jours, la traduction c'est plus ce que c'était surtout pour ce genre de roman où dans des grandes maisons d'édition ce qui compte c'est la rapidité et le moindre coût... J'espère encore que ce n'est pas partout pareil.
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 16:52
Malheureusement...
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Sujet: Re: Une place à prendre Mer 28 Nov - 18:28
La traduction change un peu, oui, mais reste fidèle tout de même... (Note : si tu es à Paris samedi tu peux rencontrer la traductrice de Harry Potter...)
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Sujet: Re: Une place à prendre Jeu 29 Nov - 9:05
Ah bon ?! Est-ce qu'ils ont pris la même traductrice pour Une place à prendre ? Certains traducteurs suivent leur auteur parfois. Après je ne pense pas que les traductions soient toujours de qualité. Si le métier de traducteur est si difficile de nos jours, c'est bien parce qu'il n'est pas toujours bien considéré et que certaines maisons d'édition ne considèrent pas ça comme ultra important selon les romans. Qui va aller vérifier puisqu'une majorité des lecteurs n'iront pas lire la VO et liront la version française.
Je suis un peu hors sujet. Je me tâte à le lire... Je n'aime pas la couverture et vos avis mitigés me mettent le doute.
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noisette2011
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Sujet: Re: Une place à prendre Jeu 29 Nov - 9:20
Attend qu'il sorte en poche, comme ça, pas de regret si tu n'aimes pas.
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Jeu 29 Nov - 12:08
Ici c'est UN traducteur, donc ils n'ont pas dû garder la même. Oui, la traduction est un débat à faire.
Noisette, je viens de voir que tu as créé ta fiche dans "Inclassable", je l'aurais mis dans "Réaliste", personnellement.
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noisette2011
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Sujet: Re: Une place à prendre Jeu 29 Nov - 12:19
Michiko a écrit:
Ici c'est UN traducteur, donc ils n'ont pas dû garder la même. Oui, la traduction est un débat à faire.
Noisette, je viens de voir que tu as créé ta fiche dans "Inclassable", je l'aurais mis dans "Réaliste", personnellement.
Je ne savais pas trop ou la mettre justement. Lol.
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Sujet: Re: Une place à prendre Ven 30 Nov - 9:02
Je me le ferai, mais c'est clair que je ne l’achèterai pas maintenant.
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Victorian Classica
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Sujet: Re: Une place à prendre Lun 10 Déc - 14:35
Je suis tellement fan de la saga Harry Potter (que je relis assez souvent) que j'ai peur de m'aventurer à lire le nouveau roman de J.K. Rowling... Pourtant, j'ai entendu de bonnes (mais aussi de mauvaises) critiques. Alors, j'hésite encore !
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Sujet: Re: Une place à prendre Lun 10 Déc - 20:29
Bonne nouvelle : le livre va être adapté (surprenant humhum !) mais en série, c'est bien d'avoir fait ce choix non ? Qu'en pensez-vous ? La diversité des personnages et des scènes le rendra très bien !
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Sujet: Re: Une place à prendre Lun 10 Déc - 21:24
u_u Déjà !
Vous savez s'il y aura une sortie en format poche ?
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Michiko
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Sujet: Re: Une place à prendre Lun 10 Déc - 22:36
Il y en aura certainement une (comme toujours), mais dans longtemps.
V. : Comme je te l'ai dit, tu seras fan de son écriture, par contre, l'histoire risque de te déplaire (on est très loin de l'univers d'Harry Potter).
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Sujet: Re: Une place à prendre Jeu 13 Déc - 21:20
Ma chronique
Spoiler:
Je suis une fan inconditionnelle de Harry Potter et J.K. Rowling est pour moi un dieu, ou plutôt une déesse. Afin de ne pas être déçue, j'ai lu ce livre sans penser qui était l'auteur, et sans en attendre quoi que se soit. Nous sommes loin du coup de cœur, loin de la réussite de Harry Potter, mais ce livre signe malgré tout, un bon retour d'une écrivain phare du 21ème siècle.
Commençons par les points extérieurs. Personnellement, je trouve que les maisons d'Éditions autant françaises qu'anglaises, se foutent un peu de leur public, et jouent beaucoup sur la renommée de J.K. Rowling en nous présentant une couverture franchement moche pour un prix exorbitant (24 € en France). Certes, il s'agit d'un pavé de 675 pages, mais quand même...
Une place à prendre est édité aux Éditions Grasset et J.K. Rowling signe son retour dans un petit village dénommé Pagford, où Barry Fairbrothers vient de mourir. Barry, un homme parfait sous toutes les coutures, laisse derrière lui une veuve, des enfants, des amis, des ennemis et surtout, une place au conseil paroissial que beaucoup convoitent... Soyons tout autant honnêtes qu'avec l'aspect extérieur du bouquin : ce résumé paraît bien peu palpitant et n'annonce certainement pas un livre de renommée mondial. Pourtant, nous découvrons une bonne quinzaine de personnages auxquels nous nous attachons plus ou moins rapidement. Nous avons toutes une gamme de pseudos-héros, allant du bébé au vieillard, passant par le naïf au véreux, mêlant et démêlant des histoires anciennes, des querelles, des doutes, des secrets... Pas de méchants, pas de gentils, mais seulement des hommes et des femmes présentés dans toutes leurs imperfections. Nous apprenons au fur et à mesure à les découvrir, à les aimer, à les détester sans pour autant pouvoir émettre de jugement complet, car au final, tous nous font un peu pitié, coincés qu'ils sont dans leur propre vie, dans leurs propres jugements, leurs propres problèmes et leur propre obstination à ne vouloir voir ou comprendre ce qui est devant leur nez.
L'histoire est une boucle et tout termine là où tout à commencé. Mais entre-temps, nous avons découvert que tous ces personnages si différents sont liés les uns aux autres d'une manière ou d'une autre. Nous avons découvert leur histoire, vu comment ils allaient s'arranger. Si pour la plupart, ça évolue dans le bon sens, certains vont pâtir plus ou moins sérieusement de leurs choix.
Il n'y a pas d'action dans ce livre. Nous suivons un fil directeur, voyons une scène de différents points de vue. Tout semble tranquille d'apparence mais nous remarquons au fur et à mesure, de multiples tensions. Le village est de plus en plus sous pression, dû aux rumeurs, aux ragots... Barry, la cause de tout, qui semble si parfait, est le seul qui ne puisse se défendre. Et ce personnage central, que l'on ne voit qu'une dizaine de pages, est le symbole même de ce que nous sommes pour les gens : une idole pour certains, un salaud de première pour d'autres. C'est incroyable la diversité d'opinions qu'un groupe de personnes puisse avoir d'un même homme !
Dans ce livre, un point m'a "choquée" : les scènes de sexe. En petit nombre mais bien présentes, c'est une des différences phares de Harry Potter. Nous trouvons un langage parfois vulgaire qu'il n'y a pas dans ses autres romans. J'ai été un peu "choquée" par ce point : je m'imaginais pas l'auteur écrire ainsi.
Malgré un manque d'action évident, je ne me suis pas ennuyée au début. J'étais vraiment dedans, accrochée, aspirée par le talent d'écriture de l'auteur. Cette action plate ne me dérangeait pas. Malheureusement, j'ai traîné ce livre sur plus de 3 semaines. Et j'ai trouvé que le roman s'essoufflait sur la fin. Est-ce dû fait que j'ai dû étaler ma lecture sur trop de semaines ? Ou est-ce du ressort du roman lui-même ? Je ne sais pas... À vous de tenter et de voir...
La fin du roman est bouleversante, mais je suis restée tellement extérieure, tant j'en avais marre de toujours lire la même chose, que je n'ai même pas versé ma petite larme. Dommage, car le début, bien que n'indiquant pas un roman coup de cœur, lui conférait un 16/20... Ce creux ressenti passées les 400 pages, lui fait perdre deux points...
Le comparer à Harry Potter est tout simplement impossible. J'avais l'impression de tenir un roman d'un auteur totalement différent. Rien, mais vraiment rien sinon peut-être la plume, ne ressemble à Harry Potter. Aucun des personnages ne m'a rappelé la saga du sorcier, pas même de clin d’œil...
Que conclure ?
Le début de ce roman est très addictif. L'action certes plate, ne nous empêche pas d'accrocher et de tourner les pages très rapidement. Malheureusement, j'ai ressenti quelques longueurs sur la fin, peut-être dues à un trop grand nombre de pages ou alors, à une lecture trop étalée sur les semaines. Il n'en demeure que J.K. Rowling signe un roman très différent et incomparable à sa saga phare qui est loin de m'avoir déplu. Mais jamais ce roman n'aurait eu autant de lecteurs sans le succès de Harry Potter.
Pour les fans qui hésitent à se lancer, je vous encourage malgré tout à découvrir ce roman, à condition de le lire sans chercher à retrouver notre sorcier favori...
J'espère qu'elle ne mettra pas cinq ans pour sortir un nouveau livre, et pourquoi pas, revenir au fantastique ou changer encore une fois de style. Un polar ?
Dernière édition par Jacana le Sam 9 Avr - 13:20, édité 1 fois (Raison : [CPJ])