Ma chronique a été mise sur mon blog
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Ma chronique : 3/5
Milieu du XIXème siècle, Rose-Aimée et Martial n’auraient jamais dû se rencontrer. Pourtant, les hasards vont faire qu’ils se croisent et qu’ils s’entendent plutôt bien… Mais quand on est La-Fille-Qui-Porte-Malheur, on doit se méfier de tous et les autres doivent aussi se méfier…
La fille qui porte malheur est le premier tome de la série Rose-Aimée écrite par Béatrice Bottet et publiée par les Editions du Matagot que je remercie au passage pour ce partenariat, ainsi que le forum A&M pour cette découverte. Ce roman d’aventure de presque 500 pages nous entraîne dans un Paris du XIXème siècle. L’auteur y fait évoluer deux personnages principaux.
Nous rencontrons en premier Martial Belleroche, un marin d’environ 25 ans qui veut partir de Californie pour retourner en France et qui se voit confier une mission… Martial est un jeune homme gentil, doux, attentif, prévenant, courageux et apparemment beau… Cependant, il est trop tout cela et l’envie de lui donner quelques claques pour le rendre un peu moins « soumis » peut nous saisir parfois. Néanmoins, il en demeure un personnage très attachant et secret.
Quant à Rose-Aimée, c’est une jeune fille d’une vingtaine d’année, mignonne selon les dires, excellente danseuse et chanteuse, mais surtout très méfiante, revêche, prétentieuse… C’est un personnage plus abstrait, plus dur à cerner que Martial car elle est moins prévoyante.
Le livre est plutôt long à lire avec de grandes pages bien remplies. Malgré quelques longueurs, il en demeure captivant. Dans cette histoire, nous sommes révoltés par la fatalité du destin. Ce qui frappe est aussi la pudeur des deux héros dans leur milieu plutôt impudique.
De fait, ce n’est pas une histoire passionnante où règne un suspense insoutenable. L’écriture de l’auteur parvient à nous captiver et nous faire plonger dans l’histoire de nos deux personnages. Plus nous avançons et plus nous avons « peur » de la fin…
En bref, c’est une belle histoire d’amour et d’aventure dans un Paris du XIX avec deux personnages attachants et une « horrible » fatalité. Un roman que je recommande à ceux qui aiment les belles aventures et qui n’ont pas peur des gros livres.
Une lecture plutôt ado-adulte.
Celle de ma mère : 4/5
1851 : Californie. Martial est sauvé par un homme. Il promet à celui-ci de rentrer à Paris et de lui ramener un manuscrit que ce dernier a laissé chez sa nièce.
1852 : Paris. Rose-Aimée chante et danse dans un cabaret depuis un an. Elle est la belle qui porte malheur.
Martial et Rose-Aimée vont se rencontrer par erreur…
Nos deux héros, Martial et Rose-Aimée, sont deux personnages issus de milieux différents. Martial est marin. Il a vécu toute son enfance dans la pauvreté et a su, à force de volonté, s’en sortir. Il est attachant. Il prend la vie comme elle se présente et sait en tirer le meilleur parti. Son défaut serait d’être trop optimiste.
Rose-Aimée, elle, ne sait pas ce qu’est la pauvreté. Elle a toujours mangé à sa faim et reçu l’éducation d’une fille de bonne famille. Toutefois, sa vie n’a pas toujours été rose. Les mauvaises années ont commencé quand elle a assassiné son oncle qui tentait d’abuser d’elle. Mais un homme l’a pris sous son aile et lui a trouvé un emploi et un logement. Rose-Aimée est une jeune femme qui au premier abord, semble capricieuse. Elle ne connait pas la « vraie vie » au contraire de Martial. Néanmoins, on s’attache à ce personnage. On se dit qu’elle a le droit, elle aussi, à l’amour, malgré la malédiction qui plane sur elle.
Nous sommes attirés par La belle qui porte malheur, le premier tome de la série Rose-Aimée de Béatrice Bottet, tout d’abord par sa magnifique couverture.
L’écriture du roman est plaisante malgré quelques longueurs. L’histoire est en effet prenante. On se met facilement à la place des héros et on a envie de connaître la suite de leur aventure.
Rose-Aimée est un roman qui se lit avec plaisir. On ne voit pas le temps passer quand on l’a en mains.
Je remercie le forum A&M de m’avoir fait participer à ce partenariat, ainsi que les Éditions du Matagot pour cette découverte.
Celle de ma sœur : 8,5/10
Milieu de 19ème siècle, Martial Belleroche se voit confier pour mission de retrouver à Paris un objet gardé par la nièce de l’homme qui lui a sauvé la vie à San Francisco…
À Paris, une jeune fille nommée Rose-Aimée danse dans un cabaret…
La belle qui porte malheur est le premier tome de la série Rose-Aimée écrite par Béatrice Bottet. Ce livre est un grand format de 496 pages des Editions du Matagot.
Le personnage principal de ce roman est une jeune fille (Rose-Aimée) d’une vingtaine d’année. Dansant dans un cabaret, c’est une jeune femme prétentieuse et capricieuse. Elle se renferme trop sur sa « malédiction » et n’accepte rien des autres.
Le second personnage, Martial Belleroche, est du même âge que Rose-Aimée. C’est un matelot amoureux, sensible, généreux, qui pardonne un peu trop.
La Fauvette est également une jeune femme du même âge. Amie et ennemie des deux personnages principaux, elle est colérique et violente mais aussi sensible et parfois douce.
C’est un roman long à lire avec pas mal de passages inutiles (comme le fait qu’il est souvent répété que Rose-Aimée porte malheur). Toutefois, il est bien écrit et prenant.
Je remercie le forum Accro&Mordu et les Éditions du Matagot qui m’ont fait découvrir un assez bon roman qui mérite d’être connu.