[Saga] Chroniques de la fin du monde

Chroniques de la fin du monde

Susan Beth Pfeffer

Enfin c'est le grand soir : l'astéroïde dont tout le monde parle va percuter la Lune ! Familles, voisins, amis, tous se rassemblent pour observer le phénomène. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. L'impact a été si violent que la Lune a dévié de son orbite et s'est rapprochée de la Terre. Peu à peu tout se dérègle... L'électricité puis l'eau sont coupées et les vivres commencent à manquer. Miranda et sa famille vont devoir accepter que la vie telle qu'ils la connaissaient a disparu à jamais.

Tome 2 : L'exil

Lorsqu'un astéroïde percute violemment la Lune, semant le chaos dans le monde entiers , Alex Morales se retrouve seul avec ses deux sœurs. Il n'as pas 18 ans et doit se débrouiller dans New-York,envahie par les flots. Pour chercher ses parents disparus, trouver de quoi manger, de quoi se chauffer ,et simplement pour survivre, Alex sera amené à faire des choix qui changerons son destin à jamais.

Tome 3 Les derniers survivants

Cela fait maintenant un an qu'un astéroïde a percuté la Lune et provoqué un bouleversement climatique sans précédent.
Dans un monde ou tout s'écroule, Miranda tombe pourtant éperdument amoureuse d'Alex, qu'elle vient de rencontrer. Mais une terrible tornade approche : les deux jeunes gens parviendront-ils à s'aimer dans un tel chaos ? Leurs destins sont en suspens...

TITRE ET N° DU TOME

Résumé

informations
● TITRE D'ORIGINE : The Shade of the Moon
● DATE DE PARUTION : Depuis 2011
● ÉDITION DE LA SAGA : Pocket Jeunesse
● RÉSUMÉ DE LA SAGA : -
● NOMBRE DE TOMES : 3
● EST-ELLE TERMINÉE ? Non

© aurélie

Ton avis
● RÉSUMÉ PERSONNEL : -
● LA SAGA EN UN MOT : -
● UNE CITATION : -
● UNE NOTE SUR 10 : 8.5/10
● TON AVIS : J'ai découvert ce titre sur le site de Pocket jeunesse. J'avoue qu'il m'a tout de suite intriguée et fait envie, j'ai donc décidé de me le procurer. Et... ? C'est un coup de cœur, pas un « très grand » coup de cœur, mais un cœur quand même. J'ai été scotchée, ne pouvant plus m'arrêter tellement il était passionnant. Je vous laisse donc le découvrir (sans trop de spoiler).

Le 18 mai, un astéroïde va percuter la Lune. Les habitants du monde entier attendent cet événement impatiemment. Sauf que... au lieu d'un nouveau « petit » cratère, la Lune va se rapprocher de la Terre, tant la secousse est violente. Miranda a 16 ans, plein de projets en tête et pourtant, la vie qu'elle connaissait va s'évanouir pour un monde où règne l'horreur. Des inondations, tsunamis et autres catastrophes dites « naturelles » dévastent la Terre. Miranda et sa famille vont alors devoir vivre reclus pour survivre à la faim, au froid et à la peur.

« Chronique de la Fin du Monde » est le premier tome d'une trilogie (aux dernières nouvelles). Le roman est en réalité un journal intime tenu par Miranda, le personnage principal. On suit durant presque une année l'horreur que subissent les êtres humains à travers les mots, les doutes et les peurs d'une adolescente de 16 ans. C'est dur, mais ça en vaut vraiment la peine !

Ce roman est magnifiquement mis en place, dès que l'astéroïde percute la Terre, les ennuis arrivent et empirent à travers les mois. On espère et on vit presque à travers Miranda. Je vous l'avoue, ce n'est pas un roman très joyeux, car il y a beaucoup de morts et l'espoir survit à peine. Donc, il n'est pas trop conseillé aux cœurs très tendres.

En ce moment, comme je l'ai déjà dit dans de nombreuses autres critiques, la Dystopie ne fait qu'enfler. Dans ce roman, on ne sait pas en quelle année a lieu cette histoire, nous n'avons droit qu'à des dates (jours et mois), et c'est tant mieux. La cause de cette catastrophe n'est, cette fois, pas provoquée par les humains, mais il y a plutôt l'idée de futur proche. Vous le savez certainement, j'adore ce genre littéraire car il fait beaucoup réfléchir et permet une imagination plus diverse. « Chronique de la Fin du Monde » fait un peu partie de ce genre littéraire. Alors les accros, n'hésitez pas, vous ne pouvez pas en être déçus !

Miranda vit avec sa mère et ses deux frères, Jon et Matt. Au fil des pages, ils doivent vivre de plus en plus « serrés les uns contre les autres », on est donc bien obligé d 'apprendre à connaître ces quatre personnages principaux. Pour ma part, je les ai tout de suite beaucoup appréciés, et en particulier Miranda, à qui toute adolescente peut se comparer. Elle est parfois un peu égoïste, parfois douce et surtout, on voit qu'elle aime sa famille. Ses relations entre sa mère et ses frères sont très diverses. Avec sa mère, il y a parfois des disputes et avec Matt et Jon, c'est plutôt de la jalousie qui transparaît de temps en temps. Elle est tellement humaine, ce qui est vraiment l'un des points fort du roman, qu'on ressent tous ses sentiments. La Maman, elle, doit faire face, seule car étant divorcée, à cette grande catastrophe. Elle a le devoir de protéger ses enfants, mais doit pour cela les priver de nombreuses choses. C'est beau et à la fois triste à lire. Les deux frères ont chacun leur particularité et cela qui fait qu'on les aime. Il y a également un autre personnage, mais cette fois secondaire. C'est le seul personnage qui se rapproche à une histoire d'amour, mais n'étant pas le sujet principal, il est un peu laissé de côté.

Dans beaucoup de romans, j'ai pu lire cette phrase « on ne connaît pas vraiment les gens avant d'avoir vécu la guerre ». Je n'ai jamais pu vraiment la comprendre, car n'ayant pas vécu la guerre, cette sensation, ou pensée, me reste toujours assez vague. Dans cette histoire, cette phrase pourrait y prendre place, ce n'est pas la guerre, mais ce sont le même genre de conditions. C'est la seule fois où le sens de cette phrase m'était moins flou, car on découvre des humains qui ne peuvent penser qu'à une chose ; à eux-mêmes, sans quoi ils vont mourir. C'est un côté très fort de ce roman. Doit-on tout de même aider les autres de ce genre de situation ? On serrait tous tenté de dire « oui », mais en réalité, on n'en sait rien.

La trame de l'histoire est très bien ficelée, car jusqu'au dernier chapitre, on n'a vraiment aucune idée de comment sera la fin. Dans un sens, je vous rassure, ce roman ne finit pas par un Happy End, car ça n'aurait vraiment aucun sens, et les idées que nous transmet l'auteur, tomberaient en charpie.

En commençant cette histoire, j'ai trouvé le style un peu trop enfantin, mais par la suite, en entrant dans l'intrigue, j'ai complètement changé d'avis. L'écriture est simple, c'est évident, mais les émotions transmises, parfois seulement par quelques mots formant une phrase sont très fortes et franchement, je félicite l'auteur qui a vraiment su s'adapter à son personnage et son histoire.

Donc, vous l'aurez compris, jetez-vous dessus, il est vraiment génial ! Le style est simple, mais correspond parfaitement à l'histoire. L'intrigue nous tient en haleine et les personnages sont vraiment attachants. Les sujets sont très intéressants, quoi que faisant peur. Un roman qui ne pourra que vous plaire !
● À QUI LA CONSEILLES-TU ? Tout le monde

Félicitations pour la critique, qui est très bien !

J'ai bien aimé ce livre, même si l'écriture m'a pas mal agacée, mais j'ai aimé voir ce quotidien qui se dégrade lentement, qui ne cesse de s'empirer. C'est émouvant, voire étouffant...

Par contre je vois pas trop le rapport entre ce roman et la dystopie... ?

Merci beaucoup pour ta critique très agréable à lire.
J'ai ce livre dans ma PAL depuis un moment car je voulais découvrir davantage la dystopie et ton avis me donne envie de le mettre en numéro 1 sur ma liste d'attente !
Sherryn, je pense que c'est de la dystopie dans le sens où c'est une évolution néfaste de notre société, c'est un peu l'inverse d'une utopie.

Sherryn a écrit:: Félicitations pour la critique, qui est très bien !

J'ai bien aimé ce livre, même si l'écriture m'a pas mal agacée, mais j'ai aimé voir ce quotidien qui se dégrade lentement, qui ne cesse de s'empirer. C'est émouvant, voire étouffant...

par contre je vois pas trop le rapport entre ce roman et la dystopie... ?

Merci tout d'abord =)

Ce roman, on pourrait le classer dans la science-fiction car cette catastrophe n'est pas encore arrivée, mais pourrait arriver, qui sait ? Et je pense à la façon de réagir des humains, que se rapproche le genre de la dystopie. Je suis d'accord, ce n'est pas de la pure "dystopie" mais cela s'y rapproche. Enfin voilà =)

Arwen a écrit:: Merci beaucoup pour ta critique très agréable à lire.
J'ai ce livre dans ma PAL depuis un moment car je voulais découvrir davantage la dystopie et ton avis me donne envie de le mettre en numéro 1 sur ma liste d'attente !
Sherryn, je pense que c'est de la dystopie dans le sens où c'est une évolution néfaste de notre société, c'est un peu l'inverse d'une utopie.

Comme je l'ai répondu à Sherryn, ce roman n'est pas la "base" de la dystopie, mais s'y rapproche un peu. Donc pour un premier roman de dystopie, je ne te conseille pas celui-ci pour te faire une idée du sujet. Par contre, sans aucun doute, je te conseille de le lire, car il est vraiment passionnant !

En fait j'ai déjà lu le premier tome de la saga "Inside out" qui est représentatif de la dystopie. C'est pour ça que je voulais me lancer dans celui-ci.

Ah d'accord =) Ben aucun souci dans ce cas (si on peut parler de souci -___-)

Voici ma critique, peu en accord avec les avis publiés sur ce livre mais bon, il en faut pour tous les goûts !

Critique de "Au commencement" de Susan Beth Pfeffer (disponible aussi sur mon blog ICI

Ma note : 5 / 10

Ma chronique :
"Au commencement" est le 1er tome des Chroniques de la fin du monde de Susan Beth Pfeffer. Ces chroniques exposent différents points de vue suite à un événement astronomique ayant lieu dans un futur proche : la Lune est percutée par un astéroïde qui la rapproche de la Terre en changeant sa trajectoire. Les conséquences sur Terre sont terribles : un bouleversement des marées qui conduit à l’immersion d’îles ou de pays, une attraction terrestre qui provoque l’éruption simultanée de la majorité des volcans de la planète, de nombreux séismes et tsunamis, plus d’électricité, une pénurie d’essence, de nourriture, d’eau, des épidémies… bref un scénario digne de la fin du monde.
C’est dans cet univers chaotique que nous embarque Miranda, une jeune lycéenne américaine, à travers son journal intime qui constitue le 1er tome de la saga. On suit donc, jour après jour, sa survie quotidienne au sein d’une famille unie. Accompagnée de ses deux frères et de sa mère, Miranda va devoir accepter de changer de vie pour revenir à des priorités vitales : manger sans épuiser les réserves familiales, couper du bois pour se chauffer, se distraire et s’informer sans électricité, laver son linge à la main…. Voilà à quoi va ressembler sa vie dorénavant.
J’ai découvert ce roman à la lecture de l’article sur la « dystopie » publiée sur le site de la Fnac. Étant friande de ce genre « anti-utopique », je me suis lancée avec beaucoup d’attentes dans la lecture de ce premier tome prometteur.
Le style d’écriture est simple, très facile d’accès et fluide. La trame sous forme de journal intime rend la lecture rapide et rythmée mais elle a aussi le côté « négatif » du cyclique : on tourne en rond. En effet, malgré les quelques rebondissements suivants le changement de trajectoire de la Lune et les bouleversements qui s’en suivent pour les personnages, la vie de Miranda devient globalement répétitive et l’action devient quelque peu manquante. Elle s’ennuie dans ce « nouveau » monde apocalyptique, et à vrai dire… nous aussi.
J’aurais peut-être davantage apprécié ce livre 6 ans plus tôt mais désormais, en tant qu’adulte, j’ai eu bien des difficultés à m’attacher et à m’intéresser aux considérations de cette jeune héroïne en pleine crise d’adolescence. Les « Maman m’énerve trop, je la hais » et autres « de toute façon elle préfère Johnny » m’ont exaspérée. Le personnage de Miranda manque véritablement de profondeur.
D’autre part, et je ne vais guère être plus optimiste, je reproche à l’auteur de ne pas réussir à nous emmener dans son univers. Malgré une intrigue futuriste, on n’arrive pas à adhérer à son histoire. On n’y croit pas et donc on ne parvient pas à s’évader. En effet, la réaction de certains personnages, notamment la mère de Miranda, est assez peu probable. Miranda elle-même n’a pas une réaction très réaliste vis-à-vis de cette prétendue fin du monde. Elle continue son journal pour ainsi dire « comme si de rien n’était » et ne parvient pas à nous transmettre les émotions ressenties dans une situation aussi chaotique que celle qu’elle vit. De même, les deux meilleures amies de Miranda sont de vraies caricatures…
Bref, un livre par lequel je ne me suis pas laissée séduire malgré les nombreux avis positifs qu’on trouve sur la toile. J’espérais un tome 2 plus poussé qui nous ferait véritablement entrer dans l’action mais il n’en est rien semble t-il puisque d’après l’extrait de « L’exil » (prochain tome) qui nous est proposé à la fin du tome 1, on retourne au moment de l’événement astronomique mais cette fois-ci vu à travers les yeux d’un jeune homme. Je ne ferai pas partie de ceux qui achèteront ce tome en septembre 2011…

À recommander à : un public jeune

Ah =( Dommage qu'il t'ait déçue. Je comprends ton point de vue au niveau de l'âge, je ne l'ai peut-être pas vraiment pris en compte.

Lena a écrit:: Ce roman, on pourrait le classer dans la science-fiction car cette catastrophe n'est pas encore arrivée, mais pourrait arriver, qui sait ? Et je pense à la façon de réagir des humains, que se rapproche le genre de la dystopie. Je suis d'accord, ce n'est pas de la pure "dystopie" mais cela s'y rapproche. Enfin voilà =)

Je n'avais aucun doute sur le fait que c'était de la SF, mais je ne connais pas bien la dystopie. Merci pour les réponses Smile

J'ai lu ce livre il y a euh... longtemps ! Mais comme je corrigeais le commentaire, je viens poster un bref avis. =)

Je ne résumerai pas l'intrigue puisque c'est déjà fait. wink

Étant jeune, je n'ai été gênée ni par le style "simple" de l'auteur ni par Miranda, au contraire, j'ai pu me comparer à elle.
Mais le tour de chef de ce roman, c'est le malaise constant, l'impression de le vivre. À chaque fois que je devais le fermer, je m'attendais à voir un ciel bas, cendré... J'avais l'impression de devoir faire attention à ne pas trop manger pour ne pas épuiser les réserves... Je redoutais les nouvelles à la télé (déjà que je ne les regarde pas beaucoup, je les évitais d'autant plus)... Ça a été pour moi une lecture dérangeante, puissante, et je vous conseille réellement ce roman !

Je n'ai pas lu la suite, on verra si l'occasion se présente. Cependant ce livre n'amène pas de suite... Si, comme ça a été dit plus haut, on revient au début de la catastrophe, je pense qu'il ne faut pas les lire à la suite... Mais on verra bien !

Mon avis sur : Chroniques de la fin du monde, tome 2 : L’exil de Susan Beth Pfeffer

Pour ce second tome, nous ne retrouvons pas Miranda, mais Alex. Le chaos, l’hiver glacial, tout repart à zéro. Mais cette fois-ci nous suivons une autre famille, les Morales. Malheureusement, cette dernière n’est pas au complet et c’est l’aîné qui prend en charge ses deux petites sœurs. Qui dit nouvelle famille, dit nouveau lieu. Et nouveau lieu signifie dans ce livre : New York. Vous vous doutez bien ce que doit être le chaos dans une si grande ville, peuplée d’une si grosse population gigantesque. Tout est trois fois pire. Imaginez, un ado de 17 ans, qui doit chercher, par des moyens peu glorieux, de quoi alimenter sa petite communauté. Sans oublier tous ces morts jonchant le sol. Et donc forcément la maladie devient très contagieuse… Sans compter l’hygiène, le chauffage, et les foules qui se disputent pour un peu de nourriture… Voilà ce que vont subir (et plein d’autres choses encore !) Alex, Briana et Julie ! Tout le long du livre, le lecteur suit le parcours laborieux, triste et émouvant de ces trois enfants du point de vue d’Alex.

Quel tome ! Bien plus intéressant que le premier. Comme je l’ai précisé plus haut, de nouveaux personnages font surface. L’histoire se déroule dans une grande ville, et tout cela rend les événements beaucoup plus difficiles. Alex est seul, aucun adulte ne peut l’aider pour se procurer de la nourriture. Alors que Miranda, dans le premier tome, avait sa mère. Alex a plus de responsabilités, doit protéger ses sœurs, organiser ses journées, trouver des moyens pour survivre… ! La vie qu’il mène est moins tranquille que celle de Miranda, elle est plus dangereuse. Surtout que dans une grande ville, les personnes sont plus nombreuses et par conséquent il faut nourrir plus. Le stock ne peut tenir éternellement…
Dans ce deuxième tome, on retrouve plus d’actions, et normalement plus d’émotions à cause de tous les malheurs qui surviennent. Pourtant, je n’ai rien ressenti, même vers la fin. L’histoire était prenante, mais je voyais tout d’un point de vue extérieur et c’est dommage. Alors que dans le premier tome c’était Miranda qui parlait. Rien ne me touchait, et ça manquait de descriptions. Je ne supporte pas quand le physique des personnages est absent. J’ai besoin de le connaître. Je n’aime pas l’inventer.

Au début du livre, j’ai eu un peu de mal avec Alex. Je ne l’appréciais pas tant que ça. Je le trouvais ennuyeux, et trop autoritaire par certains moments. Alors qu’il n’y avait pas encore de grands efforts à fournir, niveau nourriture, Alex lançait des ordres à ses sœurs, du genre : "Va faire la vaisselle, le ménage". Les occupations destinées aux filles selon lui… Ce n’était pas très juste, et assez agaçant. Mais il a évolué, en bien. Il est devenu plus responsable, mature. Au départ, il était assez injuste avec sa sœur, Julie. C’est vrai que par certains moments elle faisait preuve d’ enfantillages. Mais ce n’était pas une raison pour la traiter comme ça. Surtout qu’elle aussi a beaucoup grandi, et parfois je me rends compte que si j’avais été à sa place j’aurais réagi comme elle. Globalement Alex m’a plu. Mais pas au point d’en devenir attachant. Il a juste été très courageux. Au moins, l’auteure a fait preuve de réalisme en créant ce personnage imparfait.
Julie, qui était une enfant à caprices, s’est transformée en une enfant mature et responsable. C’est le personnage que j’ai apprécié le plus. Il m’est arrivé de compatir pour elle. Je l’ai trouvée très forte, même s’il arrivait qu’elle boude pour rien, ou râle souvent. En même temps, il y a de quoi ! Ce doit être dur pour une enfant de cet âge de vivre pareille catastrophe. Entre un frère qui l’accuse constamment en premier, si quelque chose ne va pas et s’occuper de tâches qu’elle exerce pour la première fois… ce ne doit pas être de tout repos ! Je suis contente de la retrouver dans le troisième tome !
Briana, la sainte de la famille. L’optimiste, la sage et l’obéissante petite sœur. Ce personnage ne m’a fait ni chaud, ni froid. Elle n’a pas été très présente dans le livre, et je la trouvais trop parfaite à mon goût. Pour ses 15 ans, elle faisait plus jeune mentalement. Elle était encore plongée dans le monde de l’enfance, et des miracles… J’avais souvent envie de lui dire : Mais youhouuu réveille-toi ! T’es sur Terre, là !

Conclusion : Malgré quelques points négatifs, en ce qui concerne les émotions trop fades, ce livre m’a beaucoup plu. La vie d’Alex était plus difficile à gérer, plus d’obstacles, de décisions à prendre, de responsabilités, de rebondissements. C’est ce que j’ai préféré. La plume de l’auteur n’est pas extraordinaire, mais j’avais pourtant l’impression d’assister à ce chaos sur place. C’est fou ce que les gens peuvent faire pour survivre. J’ai bien aimé aussi qu’on retrouve comme au premier tome, ce système de jour. Ça permet de suivre les personnage avec exactitude, et c’est bien quand les dates sont importantes… Ça rajoute de la tension !