Invité Invité Sujet: L'insoutenable légèreté de l'être Jeu 2 Juin - 12:43 L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ETRE
Kundera
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● TITRE D'ORIGINE : Nesnesitelná lehkost bytí (Tchèque) ● DATE DE PARUTION : 1982 ● NOMBRE DE PAGES : 455 ● ÉDITION DE TON LIVRE : Gallimard ● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! " Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli. ● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non aurélie
Ton avis
● RÉSUMÉ PERSONNEL : - ● LE LIVRE EN UN MOT : Poétique. ● UN CITATION : (C'est difficile de choisir ><) «Le rêve est la preuve qu'imaginer, rêver ce qui n'a pas été, est l'un des plus profonds besoins de l'homme.» p 91. ● UNE NOTE SUR 10 : 10/10 ? :lol: Non sérieusement. ● TON AVIS : Kundera est vraiment mon auteur préféré. C'est tellement beau et fort, dense, réfléchi. Je ne pense pas qu'il soit difficile à lire, il fait seulement référence à des choses peut-être obscures pour les jeunes avant le lycée. Je l'ai mis dans les incontournables, certains pourront me critiquer pour ça ou pas. Les oeuvres de Kundera viennent d'être ajoutées à la Pléiade, alors qu'il est encore vivant, ce qui montre à quel point cet auteur est majeur. Enfin bon, l'Insoutenable légèreté de l'être est vraiment très bien écrit, avec une réflexion simple et profonde. ● À QUI LE CONSEILLES-TU ? Après le lycée. Je l'ai lu en 4e et heureusement que mon meilleur ami m'a expliqué certains évènements historiques. Après à ceux qui font Bac Litté ou les Khâgnes (d'ailleurs en HK, Kundera est souvent dans la liste conseillée).
Dernière édition par Chouquette le Ven 26 Avr - 10:08, édité 1 fois (Raison : [CPC])
Invité Invité Sujet: Re: L'insoutenable légèreté de l'être Sam 4 Juin - 21:02 Je n'ai jamais lu Kundera.
Ta fiche de lecture m'a donné envie de m'y intéresser
Dernière édition par Chouquette le Ven 26 Avr - 10:09, édité 1 fois (Raison : [CPC])
Mypylle Messages : 11Age : 28Emploi/loisirs : Etudiante Sujet: Re: L'insoutenable légèreté de l'être Dim 2 Fév - 23:09 Je dépoussière un peu les vieux sujets
Sincèrement ce livre est un de mes préférés et Kundera a largement sa place dans les "incontournables", c'est un génie moderne. Ce livre est tellement beau, il se lit facilement bien qu'il soit un peu "épais" et on ne voit pas le temps passer, on s'attache aux personnages, à l'intrigue, et aux esthétiques, aux idées, aux pensées, parce que Kundera n'écrit pas réellement de manière objective. J'adore sincèrement ses romans qui devraient être lus par tous
Dernière édition par Aurélie le Mer 11 Fév - 13:32, édité 1 fois (Raison : Correction par Aurélie)
Célia Messages : 7Emploi/loisirs : Dilettante Sujet: L'Insoutenable Légèreté de l'Être Sam 26 Nov - 14:36 L'Insoutenable Légéreté de l'Être
Milan Kundera
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● TITRE D'ORIGINE : Nesnesitelná lehkost bytí ● DATE DE PARUTION : 1984 ● NOMBRE DE PAGES : 396 ● ÉDITION DE TON LIVRE : Gallimard, 1987 ● QUATRIÈME DE COUVERTURE : Plus que les autres romans de Kundera, celui-ci est un roman d'amour. Tereza est jalouse. Sa jalousie, domptée le jour, se réveille la nuit, déguisée en rêves qui sont en fait des poèmes sur la mort. Sur son long chemin, la jeune femme est accompagnée de son mari, Tomas, mi-don Juan, mi-Tristan, déchiré entre son amour pour elle et ses tentations libertines insurmontables. Le destin de Sabina, une des maîtresses de Tomas, étend le tissu du roman au monde entier. Intelligente, asentimentale, elle quitte Franz, son grand amour genevois, et court après sa liberté, d'Europe en Amérique, pour ne trouver à la fin que «l'insoutenable légèreté de l'être». En effet, quelle qualité - de la gravité ou de la légèreté - correspond le mieux à la condition humaine ? Et où s'arrête le sérieux pour céder la place au frivole, et réciproquement ? Avec son art du paradoxe, Kundera pose ces questions à travers un texte composé à partir de quelques données simples mais qui s'enrichissent constamment de nouvelles nuances, dans un jeu de variations où s'unissent récit, rêve et réflexion, prose et poésie, histoire récente et ancienne. Jamais, peut-être, chez Kundera, la gravité et la désinvolture n'ont été unies comme dans ce texte. La mort elle- même a ici un visage double : celui d'une douce tristesse onirique et celui d'une cruelle farce noire. Car ce roman est aussi une méditation sur la mort : celle des individus mais, en outre, celle, possible, de notre vieille Europe. ● Y A-T-IL UNE SUITE ? Non mais si vous voulez prolonger l’expérience il a été adapté au cinéma aurélie
● LE LIVRE EN UN MOT : Philosophique ● UNE CITATION : “L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut ne la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieurs. Vaut-il mieux être avec Tereza ou rester seul ? Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans avoir jamais répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est déjà la vie même ?C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même "esquisse" n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau.” “L’homme, parce qu’il n’a qu’une seule vie, n’a aucune possibilité de vérifier l’hypothèse par l’expérience de sorte qu’il ne saura jamais s’il a eu tort ou raison d’obéir à son sentiment.“ ● UNE NOTE SUR 10 : 10 ● TON AVIS : J’ai lu tellement de recommandations et d’avis dithyrambiques sur ce livre que je l’ai commencé avec quelques attentes; prête donc à une déception. C’est peu dire que mes attentes ont été remplies ! Les passages philosophique ont beaucoup résonné en moi, et j’ai apprécié suivre le récit de la vie des personnages croisés à de grands évènements politiques. Toutefois, je ne suis pas surprise mais quand même dérangée par certains passages un peu misogynes. J’ai trouvé le style et la langue très élégants, dans la traduction de François Kérel. En refermant ce livre, je savais que je voudrais le relire un jour, et y découvrir tout ce que je n’ai pas découvert lors de cette première lecture. ● À QUI LE CONSEILLES-TU ? A partir de 17/18 ans, je le conseille à celles & ceux qui : traversent une crise existentielle, aiment la philosophie, sont intéressé.es par l’Histoire, la politique et la société de la République Tchèque des années 60/70, aux anciens Bac L…
Dernière édition par Célia le Lun 28 Nov - 12:17, édité 1 fois
Lady Swan Messages : 9483Age : 28Localisation : QuébecEmploi/loisirs : Lecture, musique, cinéma Sujet: Re: L'insoutenable légèreté de l'être Dim 27 Nov - 19:41 @Célia On dirait que tu as oublié de mettre la couverture du livre.
Dernière édition par Goblinlaya le Mar 6 Déc - 21:28, édité 1 fois (Raison : CPG)
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Sujet: Re: L'insoutenable légèreté de l'être